J'ignore s’il existe beaucoup de basses cinq cordes équipées d’entrée d’un Do (aigu) à la place du Si grave qu’on rencontre assez unanimement sur le marché, par analogie aux contrebasses 5 cordes d’orchestre presque uniquement montées en BEADG.
Au cas où tu aurais l’opportunité de mettre la main sur une Cinq en B, qu’elle soit neuve ou d’occasion, il te faudra procéder à pas mal d’ajustements pour la passer en Cinq EADGC : le sillet de tête à refaire, les gorges du chevalet, ainsi que le réglage manche (truss rod) pour pallier les effets du changement de charge.
C’est faisable, pas si énorme que cela ; je crois que c’est ce que @izzyU2 entendait dans sa réponse.
Cependant, je ne sais pas, en ce cas très précis, si la réponse en fréquence du (ou des) micro(s) d’origine occasionnée par cette redistribution des calibres de cordes sera aussi équilibrée, notamment avec un C au lieu du G : c’est peut-être un faux problème ou une vue de l’esprit qui fera se bidonner les spécialistes en micros.
Quant à l’adaptation à la Cinq en B, je suis passé, il y a bon nombre d’années, directement de la guitare à la 5 en Si parce que j’avais une sacrée faim d’infra sons…
À cette assez lointaine époque, je n’ai rencontré aucun problème avec les cordes et leurs très gros tirants (là où un .013–.054, voire .056 fera couler des sueurs froides à pas mal de guitaristes).
Non, aucun.
Le plus déroutant fut, au début, outre les spécificités doigtés / positions des basses, le changement de diapason : passer de 25.5’ (environ 650 mm, le diap. avec lequel j’ai débuté) à une basse en 35’ (soit 88.9 mm), ça, cela a été «coton» comme on dit.
Depuis, je suis redescendu en 34 et même 34.25 pouces (+ frette zéro) sur ma basse principale.
In a cool way…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.