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cliclac
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Blow Up a écrit :
Il n'y a pas une, mais des conclusions. Pour résumer rapido, pas le temps (je suis pas retraité, ce sera 70 ans pour moi pour payer les canons et les PEA )

"Plusieurs grandes conclusions peuvent néanmoins être dégagées de ce matériau très hétérogène.
-la dénonciation des élites politiques sont fréquentes,
-Les gens viennent dénoncer un mépris
-il y a peu de propos violents ou racistes. La honte est en revanche convoquée, par exemple, lorsqu’il est question des écarts de revenus.
-réaliser une correcte redistribution de ressources"

Rien (ou pas grand chose) sur tout ce qu'on entend quotidiennement dans les médias (du service public à CNews) sur l'immigration, l'insécurité, les wokes, les impôts, les assistés.

C'était en gros ce qui était ressorti des demandes des gilets jaunes (qui avaient été produites un peu sur le modèle des cahiers de doléances) gilets jaunes que les chiens de garde et les "penseurs" du bloc bourgeois s'étaient empressés de traiter de racistes, de séditieux, d'antisémites (un "philosophe" des beaux quartier rive gauche avait même parler de tirer à balle réelle sur le gueux)

entièrement d'accord mais cela n'est que l'expression de 978 personnes dont on ne connait rien, catégorie CSP, engagement militant ou pas, etc
C'est un peu ce qui me gêne, on ne sait pas qui s'exprime finalement et une orientation des reponses est également possible même si ce n’était certainement pas le cas ici
Penser que cela est plus représentatif que l'image que donne les médias est un aller un peu vite. Ces médias qui d'ailleurs bien souvent se contentent de sentir venir la vague et l'exploitent à fond ce qui l'amplifie. Penser qu'ils sont seul responsable des résultats des élections est une erreur
El Phaco
Seuls peut-être pas, mais minimiser leur rôle est une erreur. Le candidat Zemmour a été créé par les médias. Et s'il n'a pas fait un score énorme, son exposition a fortement contribué à orienter à droite le débat politique, et a aidé à la normalisation de façade du RN.

Sinon, pour ces cahiers, c'est pas partout pareil. Pour avoir des infos des archives où ils sont stockés, dans mon facholand varois, la teneur serait très fortement raciste. Mais ici, l'extrême-droite n'est pas celle des ouvriers du nord, on a du bon gros bourgeois doublée d'une forte implantation de pieds-noirs, c'est un bastion historique du FN/RN et Zemmour y a fait ses meilleurs scores nationaux.
"Information is not knowledge. Knowledge is not wisdom. Wisdom is not truth. Truth is not beauty. Beauty is not love. Love is not music. Music is the best..."
Frank Zappa

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KawaZ
  • KawaZ
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Les cahiers de doléances... cela date maintenant de 6 à 7 ans. Preuve qu'ils en n' ont rien à foutre, et les mettre sous le tapis, " séquestrés" est bien symptomatique.
Haro sur le baudet ! Encore et toujours, et une bonne manière de détourner à la fois l'attention, les aigreurs en defouloir sur une catégorie toute désignées, en manière de se venger à la fois du mouvement des gilets jaunes, de le Dénigrer ( les islamifachogauchistes wokes pd et casseurs), et le tuer dans l'oeuf.
Dites nous ce dont vous avez besoin, on vous fera comprendre comment vous en passer. Cultiver le mécontentement en le dirigeant , nous canalisant vers une cible.
C'est tout ce que je vois dans le score du RN.
Je pense que les cahiers de doléances leurs ont largement servi pour distiller la politique menée depuis: les gens ne manifestent plus, sont devenus dociles, mais votent RN.
Redstein
(Haaretz - traduction machine)

La guerre sur trois fronts de Netanyahou : terre brûlée pour les otages, la démocratie et les Juifs

Cette semaine, les Israéliens se sont réveillés en guerre, non pas à cause de l'attaque surprise du Hamas du 7 octobre, mais à cause de la décision délibérée de leur gouvernement de reprendre les combats, contre la volonté de la majorité populaire, qui est constamment en faveur de la fin de la guerre et du retour de tous les otages. Cette même semaine, le gouvernement Netanyahu a intensifié ses combats sur deux autres fronts : sa guerre contre la démocratie israélienne et sa guerre contre les Juifs de la diaspora.

Le Premier ministre Netanyahou expose sans détour sa « vision » du caractère de son propre régime et des principes qui régissent le comportement de l'État israélien sur le plan intérieur et à l'étranger. C'est une vision véritablement révolutionnaire, en ce qu'elle déchire et réduit en miettes la plupart des valeurs fondamentales et des contrats sociaux qui lient l'État à ses citoyens, et l'État au peuple juif en dehors de ses frontières.

Avec le soutien de l'administration Trump, mais à la consternation de la plupart des autres membres de la communauté internationale, les frappes aériennes des FDI pleuvent à nouveau sur Gaza. Les ministres de Netanyahou utilisent un langage effrayant, dirigé contre toute la population de Gaza, et pas seulement contre le Hamas.

Le prétexte invoqué pour rompre le cessez-le-feu, à savoir qu'une pression militaire extrême forcera le Hamas à capituler et conduira à la libération des otages, est faux et illogique. Seize mois de guerre ont montré que seules les négociations permettent de ramener un nombre important d'otages vivants, que les frappes aériennes les tuent et que le Hamas, qui a reconstitué ses rangs, n'a aucun remords à se battre jusqu'au dernier Gazaouite. Comme l'a dit Einav Zangauker, la mère guerrière de l'otage Matan : « Netanyahu a ouvert les portes de l'enfer non pas sur le Hamas, mais sur nos proches. »

La véritable raison de la reprise de la guerre est de satisfaire la soif de guerre annexionniste de l'extrême droite et de permettre au Premier ministre de rester plus longtemps au pouvoir. Et ces deux raisons expliquent la résurgence sous stéroïdes du coup d'État judiciaire du gouvernement, désormais affûté pour éliminer le chef du Shin Bet et le procureur général, les derniers gardiens clés de la démocratie et de l'État de droit.

L'appel de Netanyahou à se débarrasser de ces fonctionnaires gênants est urgent, et il s'appelle le Qatargate : le scandale en cours concernant des proches collaborateurs de Netanyahou qui seraient payés par Doha pour des relations publiques positives pendant la guerre, dans laquelle le Shin Bet est l'une des principales agences d'enquête. Dans le plus pur style Trump, et en faisant un clin d'œil à ses collègues populistes de la Maison Blanche, Netanyahu s'est tourné vers les médias sociaux pour accuser « l'État profond de gauche » de conspirer pour militariser le système judiciaire afin de renverser le gouvernement de droite.

Cette semaine, des événements dramatiques se sont également produits sur le troisième front : la manière dont le gouvernement conçoit sa relation avec les Juifs de la diaspora. Amichai Chikli, le ministre chargé des relations avec la diaspora et le tsar israélien de la lutte contre l'antisémitisme, organise une conférence sur la « lutte contre l'antisémitisme » remplie de représentants de partis d'extrême droite européens dont le passé antisémite, néonazi et illibéral est soit un fait de leur fondation, soit une caractéristique quotidienne de la rhétorique de leurs militants.

C'était une embuscade pour les éminents représentants des communautés juives américaines et européennes également invités : faire preuve de solidarité avec Israël au détriment de leurs propres valeurs et de leur sécurité. Un par un, ils ont annulé leur participation, du grand rabbin du Royaume-Uni au président de l'ADL : même le président israélien a refusé d'accueillir les politiciens d'extrême droite. Ces actions rares et courageuses pourraient bien marquer un tournant dans la dégradation des relations entre Israël et la diaspora, et témoigner de la colère des Juifs de la diaspora et de l'arrogance, du cynisme et du fanatisme du gouvernement israélien.

Les guerres de Netanyahou ont un coût humain terrible, mais elles visent également à remodeler le langage et l'espace de la dissidence. Pour relancer le cessez-le-feu, faites la guerre. Pour sauver les otages, bombardez-les. Pour sauver la démocratie, instaurez l'autocratie. Pour faire face à l'antisémitisme, accueillez les antisémites.

Malgré leur profonde lassitude, la plupart des Israéliens ne sont pas dupes. Quarante mille personnes ont manifesté mardi à Tel-Aviv ; des milliers d'autres à Jérusalem le lendemain. Mais Netanyahou dispose d'armes redoutables, et il n'y a pas de cessez-le-feu en vue pour les guerres à l'extérieur et à l'intérieur des frontières d'Israël.



Esther Solomon,
Editor-in-chief, Haaretz English


Citation:
Netanyahu’s three-front war: Scorched earth for hostages, democracy and Jews

This week, Israelis woke up to war again, but this time not to the Hamas surprise attack of October 7 but to a conscious decision by their government to restart fighting, against the will of the popular majority, which consistently favors an end to the war and the return of all the hostages. This same week, the Netanyahu government intensified its battles on two other fronts as well: its war on Israeli democracy, and its war on Diaspora Jews.

Prime Minister Netanyahu is baldly exhibiting his 'vision' for the character of his own regime and the principles that govern the Israeli state's behavior at home and abroad. It is a vision that is genuinely revolutionary, in that it rips up and shreds into confetti most of the fundamental values and social contracts that bind the state to its citizens, and the state to the Jewish people outside its borders.

With the Trump administration's backing, but to the consternation of most of the rest of the international community, IDF airstrikes are now raining down on Gaza again. Netanyahu's ministers are using bloodcurdling language, directed at the whole population of Gaza, and not only Hamas.

The declared premise for breaking the cease-fire – that extreme military pressure will force Hamas into capitulation, and will lead to hostages being released alive – is false and illogical. Sixteen months of war has shown that only negotiations bring back significant numbers of hostages alive, that airstrikes kill them, and Hamas, which has repopulated its ranks, has no pangs of conscience to fight to the last Gazan. As Einav Zangauker, warrior mother of hostage Matan, said: "Netanyahu has opened the gates of hell not on Hamas, but on our loved ones."

The real reason for resuming war is to satiate the annexationist warlust of the far right, and win the prime minister more time in power. And both of those reasons factor into the resurgence-on-steroids of the government's judicial coup, now honed to take out the Shin Bet head and the Attorney General, the key remaining gatekeepers of democracy and the rule of law.

There's an urgency to Netanyahu's call to rid himself of these troublesome officials, and it's called Qatargate: the rolling scandal of close aides to Netanyahu allegedly being paid by Doha for positive PR during the war, in which the Shin Bet is a lead investigative agency. In true Trumpist style, and with a nod to his fellow White House populists, Netanyahu took to social media to accuse the "leftist deep state" of conspiring to weaponize the justice system to bring down the right-wing government.

This week there were also dramatic developments in the third front: How the government understands its relationship with Diaspora Jews. Amichai Chikli, the minister in charge of Diaspora relations and Israel's antisemitism czar, is organizing a "combating antisemitism" conference stuffed with representatives of European far-right parties whose antisemitic, neo-Nazi, illiberal record is either a fact of their founding and/or an everyday feature of their activists' rhetoric.

It was an ambush for the high-profile representatives of U.S. and European Jewish communities also invited to attend: To show solidarity with Israel at the cost of their own values and safety. One by one, they have cancelled, from the U.K.'s Chief Rabbi to the head of the ADL: Even Israel's President refused to host the far-right politicians. These are rare, brave moves that may well be a milestone in the breakdown of Israel-Diaspora relations, a sign of how infuriated Diaspora Jews are and how arrogant, cynical and fanatic the Israeli government.

Netanyahu's wars have terrible human costs, but they are also designed to reshape language and the space for dissent. To jumpstart the cease-fire, make war. To save the hostages, bomb them. To save democracy, institute autocracy. To confront antisemitism, welcome antisemites.

Despite their deep fatigue, most Israelis aren't buying it. Forty thousand turned out to protest in Tel Aviv on Tuesday; thousands more in Jerusalem the next day. But Netanyahu has formidable weapons at his disposal, and there is no cease-fire pending for the wars outside and inside Israel's borders.

Esther Solomon,
Editor-in-chief, Haaretz English
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Biosmog
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cliclac a écrit :
je ne conteste pas leur travail et l'analyse qu'ils font, qui d'ailleurs ne concerne que les 978 avis déposés sur une population de plus de 500 000
Qu'ils aient eu des réflexions intéressantes et loin des clichés habituels ne signifie pas qu'ils représentent une majorité, d'ailleurs ce n'est pas la conclusion des auteurs


C'est un peu plus représentatif qu'un échantillon de gens qui n'ont pas d'avis et reprennent sans le penser le préfabriqué politicomédiatique. Je pense au contraire que ces 1000 témoignages reflètent quelque chose de fiable, non-influencé, non-contestataire (beaucoup de votes n'ont comme seule raison de "faire chier" le système, ils n'indiquent rien des désirs de la population).
Vous battez pas, je vous aime tous
Kandide
TheSoulsRemain a écrit :
On est d'accord que netaniaou c'est un "génocidaire" hein ?
Oui, je suis d'accord. Et de toutes façons il est lui aussi coupable de crimes aux yeux (de tous) et de la CPI

Mais comme la CPI n'a pas "vraiment" de pouvoir...

Que faire ? Continuer sans relâche à dénoncer ces crimes,...
Il faudrait aussi qu'une majorité de pays boycotte.
Mais comme le grand Strumpf orange est aussi son copain cupide et veut sa Riviera & Coconut...
Caprice des Dieux.....

Citation:
Une situation « inacceptable »
Des bombardements israéliens ont frappé mardi la bande de Gaza, causant la mort de plus de 400 civils palestiniens. De nouvelles frappes ont tué au moins 13 personnes mercredi matin, alors que l’armée israélienne a appelé les habitants du territoire palestinien à se déplacer vers des abris dans l’ouest de Gaza ville et dans la ville de Khan Younès. La veille, Benyamin Netanyahou avait annoncé, dans une allocution télévisée, que ces frappes ne constituaient « qu’un début ».

L’Union européenne a, plus tôt dans la matinée, considéré cette situation « inacceptable », par la voix de sa cheffe de la diplomatie Kaja Kallas, dans un entretien avec le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar.

https://www.msn.com/fr-fr/actu(...)sSerp
PEACE & LOVE

"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Blow Up
Biosmog a écrit :

C'est un peu plus représentatif qu'un échantillon de gens qui n'ont pas d'avis et reprennent sans le penser le préfabriqué politicomédiatique. Je pense au contraire que ces 1000 témoignages reflètent quelque chose de fiable, non-influencé, non-contestataire (beaucoup de votes n'ont comme seule raison de "faire chier" le système, ils n'indiquent rien des désirs de la population).


Un peu dans ce sens, et dans les hypothèses de recherche (dans les discussions sur la représentativité démocratique, c'est un sujet qui revient souvent).
Ces cahiers de doléances actuel ne seraient pas si éloignés de ceux de l'ancien régime, pas dans les revendications of course (quoique) mais dans leur représentativité. La personne qui écrit la doléance, généralement elle le fait sous le contrôle d'une communauté et pour la représenter (évidement sous Philippe le Bel il n'y avait pas beaucoup de gens qui savaient lire et écrire). C'était aussi le cas au XIXe siècle pour le vote censitaire, dans certains cas, un personne votait pour un choix collectif.
On oubli aussi (enfin personne n'en parle, c'est normal) les états généraux de la renaissance française en 1945, qui était des cahiers de doléance des corps intermédiaires et qui ont inspiré le programme du CNR (on a pas fait grand chose de mieux depuis)
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
cliclac
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Biosmog a écrit :
cliclac a écrit :
je ne conteste pas leur travail et l'analyse qu'ils font, qui d'ailleurs ne concerne que les 978 avis déposés sur une population de plus de 500 000
Qu'ils aient eu des réflexions intéressantes et loin des clichés habituels ne signifie pas qu'ils représentent une majorité, d'ailleurs ce n'est pas la conclusion des auteurs


C'est un peu plus représentatif qu'un échantillon de gens qui n'ont pas d'avis et reprennent sans le penser le préfabriqué politicomédiatique. Je pense au contraire que ces 1000 témoignages reflètent quelque chose de fiable, non-influencé, non-contestataire (beaucoup de votes n'ont comme seule raison de "faire chier" le système, ils n'indiquent rien des désirs de la population).

Non influencé, je ne sais pas, c'est la question que je me pose, c'est tout de même tentant d'essayer d'influer sur les réponses.
De tout temps on a su orienter une contestation, une révolte, pas besoin de Bolloré pour ça. Alors si on rajoute les moyens modernes de communication on peut se poser la question.
C'est d'ailleurs certainement ce qui a fait la spontanéité, mais aussi l'hétérogénéité, du mouvent gilet jaune
Biosmog
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Une votation, un sondage tu réponds à des agendas politiques, à une mise en forme médiatique: la criminalité c'est la violence aux couteaux dans la rue commise par un étranger, pas les délits économiques qui mettent 500 personnes au chômage, ou ce qui se passe dans des établissements comme Bétharram.

Dans ces cahiers de doléance, les thèmes, ils proviennent de l'expérience personnelle, ils ont du sens pour la personne (tu ne rédiges pas une doléance si le sujet n'a pas de sens), ce n'est pas le produit en fin de vie des jeux partisans.
Vous battez pas, je vous aime tous

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