Bonjour à tous !
Je me suis mis à la partie un peu théorique des amplis à lampes, et donc j'ai acheté un bouquin, que certains ont sur ce forum, qui explique dans une première partie le chemin du signal dans un ampli relativement simple. C'est en anglais, donc j'ai essayé de résumer un peu l'ensemble, et des fois (souvent ?
) repris des phrases du texte.
J'ai donc besoin de confirmation pour certaines choses, d'approfondissement, ou de correction. Et je pense que ça peut être utile pour ceux qui veulent s'y mettre !
A savoir que c'est le livre "The Guitar Amp Handbook" de Dave Hunter, et en aucun cas mes connaissances. Enfin, j'essaye de faire ce que je peux
Bon, l'ampli est le princeton 5F2:
Voici ce que j'en retiens:
La première chose que le signal rencontre est bien entendu l’entrée jack. Son travail est simple, mais il est nécessaire que la connexion se fasse correctement, pour un bon transfert, sans échauffement.
En considérant que tout se passe bien ici, le signal arrive dans le premier composant du circuit, une résistance de 68k. En aucun cas elle a pour rôle de modifier le son («tone-shaping»). C’est ce qu’on appelle la résistance «grid-stopper», son rôle est de supprimer les oscillations (bruits parasites). Elle créé un filtre passe-bas lorsqu’elle est suivie de la capacitance entre la grille (1) et la cathode (3) de la 12AX7. La bande passante de ce filtre est telle que toute la partie audible du signal de la guitare passe, et ainsi bloque ce qui pourrait mener à des oscillations non désirées.
La résistance d’un mégohm placée en travers de l’entrée sert à éviter le «hum» de circuit ouvert lorsqu’il n’y a pas de guitare branchée.
Après les résistances, on rejoint la lampe de préamplification, la 12AX7 donc. Entrée en (2) pour ressortir en 1 (plaque, =anode).
Justement, on chauffe la cathode qui émet des électrons. L’anode a un potentiel positif par rapport à la cathode, et donc les électrons migrent vers elle. Le bouquin dit «le flux d’électrons de la grille vers l’anode augmente la force du signal». Oui mais les électrons ne partent pas de cette grille... En (3), la cathode est reliée à la masse. Aucun signal ne passe, c’est pour la référence par rapport à l’anode. Plus le potentiel de la cathode est haut, moins la différence entre anode est cathode est importante, donc gain moins elevé ? Relier la cathode à la masse met en commun (fait fonctionner ensemble) la grille et la plaque, d’où le nom de cathode commune.
Reprenons le chemin du signal: De la 12AX7 (1), le signal va à la fois aux potentiomètres de volume et de tone, et fait la connexion requise pour alimenter ... ? ... via une résistance de 100k. (Original: also makes the connection required to supply the operating voltage from the power rail, via a single 100k resistor).
Le coup d’operating voltage (pas qu’ici) me pose problème, je vois pas ce que c’est, un seuil ?). Le circuit du tone est pas super apparemment, d’où la version 5F2A du Princeton.
Le circuit du tone est fait de façon à affecter les hautes fréquences uniquement. Le condensateur de 500pF (entre le point1 et le potard tone) bloque une large partie des fréquences les plus basses, tout en les laissant aller au volume. Le condensateur de 5uF connecté à gauche du tone sert à enlever les traces qui restent quand on est à 0 si j’ai bien compris ? Un fois filtré, le signal repart au volume rejoindre l’autre. Justement, la partie qui arrive le plus directement au volume vient d’un condensateur couplé et d’une résistance 100k, qui colorent le son de cet étage de préamp (?). Ces condensateurs servent à bloquer la composante continue de l’entrée de l’étage avant le condensateur (le 0,005 je suppose), et influencent aussi au niveau de la fréquence de réponse du signal. (Valeur moins élevée = moins de réponse dans les basses et inversement).
Les potards ouverts à fond, on laisse passer la totalité du signal, et lorsqu’on le fait varier, on enlève une partie vers la masse. Après le potard de volume donc, on part vers la section puissance (point 7 de la 12AX7). Il est peu commun qu’une lampe intervienne dans la section préamp et puissance (vu qu’elle est faite de deux triodes). Les amplis qui n’ont qu’une seule lampe de puissance ont besoin d’une simple triode pour contrôler (drive) l’étage de puissance. Dans les amplis à 2 lampes de puissance ou plus dans une config push-pull, une triode (ou deux) est utilisée en PI: elle sépare le signal pour envoyer une phase inversée (?) à chaque lampe de puissance.
Ici, le signal rentre ici en 7 (entrée de la seconde triode de la 12AX7) et sort en 6. La cathode(
est liée à la masse, séparément de la cathode de la première moitié du tube. On a la même valeur pour la résistance (1,5k) que pour la cathde de la première partie.
Bon là c’est une histoire (encore !) de operating level (le bias ?), qui est le même pour les deux cathodes. Je suis un peu pommé à propos de ce truc. «The 1500 phm resistor running from the dotted-line portion of the wire from pin 8 to the rail connected tp the grounding symbol sets this triode’s bias, or operating level, as did the same value of capacitor in the preamp circuit»
Voilà, je me suis arrêté ici. Le coup du bias, sorte de référence mais uniquement à l'étage de puissance, pourtant même valeur de résistance qu'au niveau du préampli ? Tous ces operating voltage, operating level... J'aurais besoin d'un peu d'aide là dedans.
N'hésitez pas à me corriger, faut que ça soir
juste et
clair dans ma tête...
Et merci à ceux qui auront le courage de lire et de participer
Merci beaucoup,
Jean.