Rock - punk
Voici l'album que l'on aurait aimé aimer. Celui qui aurait pu renvoyer dans leurs garages 95% des groupes rock de la scène actuelle. Celui qui, trente-quatre ans après Raw Power, devait de nouveau cracher à la face du monde son punk-rock le plus acide. On était même près à oublier qu'Iggy Pop s'était transformé en VRP d'un opérateur téléphonique le temps d'une publicité.Oui, The Weirdness devait marquer le grand retour des Stooges. La chute est rude. Le disque n'est qu'une vaste autoparodie indigeste, une marche funèbre qui ponctue définitivement les obsèques de la subversion. Un vaste cirque où Ron Asheton balance des riffs de guitare poussifs sur lesquel Iggy tente de jouer au mauvais garçon. La sauce prend parfois un peu, comme sur Freek And freaky ou Idea Of Fun, mais c'est bien peu tout au long de ces quarante minutes de souffrance.
Pire encore, le producteur Steve Albini semble avoir enregistré The Weirdness avec des mouffles : le son n'est pas sale, il est poussiéreux et asthmatique. Il est aujourd'hui de bon ton de qualifier le moindre album de rock d'"urgent". La seule urgence est ici d'éjecter le disque de la chaîne. Et le plus vite possible...
L'avis de guitariste.com : 2/5
(Virgin - EMI)
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