Depuis le retour de Blink, Tom DeLonge n'a pas caché son affection pour la Starcaster. Ce modèle avait été lancé en 1976 par Fender pour tenter de s'imposer sur le marché de la semi-hollow (spoiler : ça n'a pas marché), mais avec un corps offset bizarre et une grosse tête peu élégante. La Starcaster a été arrêtée en 1980, mais elle a ensuite été jouée par certains guitaristes de rock indie, Johnny Greenwood (Radiohead) en tête. DeLonge s'en est emparé en 2022 avec des très belles créations du Custom Shop, et voici enfin l'aboutissement du processus.
La Fender Tom DeLonge Starcaster reprend donc la fameuse forme, mais avec une grosse tête de Strat des années 1970, ce qui en plus d'équilibrer le poids donne effectivement un look beaucoup plus réussi, et surtout comme toujours avec le riffeur de Blink, elle n'a qu'un micro chevalet et un unique bouton de volume, pour un look ultra dépouillé et un son direct. Le micro en question n'est autre que le Seymour Duncan Custom, le fameux SH-5, une référence dans le domaine des gros niveaux de sortie qui ne sont pas conçus pour faire dans la dentelle.
Pour le reste, on retrouvera vite ses petits avec des mécaniques à blocage, un manche en C moderne et une touche palissandre au radius assez plat de 12 pouces. Le prix paraît très accessible pour une semi-hollow qui porte le nom de Fender (ce type de guitare est plus compliqué à fabriquer qu'une solid body), ce qui s'explique par le fait qu'elle vient d'Indonésie.
Les quatre finitions disponibles sont satinées et s'accordent très avec l'accastillage noir de la belle : Shoreline Gold (doré), Surf Green (vert pâle), Olympic White (blanc cassé) et Shell Pink (rose). Lorsque l'on sait le succès des modèles précédents signés DeLonge, sa nouvelle Starcaster est un carton assuré.
Plus d'infos sur le site de Fender.