Les fans ont failli attendre... Le catalogue des modèles Dunlop Crybaby passés et présents déborde de modèles signature, de Buddy Guy à Dimebag Darrel en passant par Kirk Hammett, Jerry Cantrell, Slash, Eddie Van Halen, Joe Bonamassa ou John Petrucci. Pourtant, il en manquait un à l'appel depuis tant d'années, puisque Eric Clapton a enregistré de la wah-wah dès 1967 avec "Tales Of Brave Ulysses" sur l'album Disraeli Gears de Cream. Aux côtés de Jimi Hendrix et Frank Zappa, Clapton fait donc partie des pionniers de cette pédale à l'expressivité infinie.
Alors comment expliquer ce manque ? Sans doute que, contrairement à de nombreux artistes qui ont collaboré avec Dunlop pour arriver à la wah de leurs rêves, Clapton était suffisamment heureux avec le modèle standard GCB95 pour ne pas avoir à chercher plus loin. D'ailleurs, son modèle reprend exactement les mêmes caractéristiques. Il n'y a pas de bouton en plus, de fonctionnalité cachée ou d'inducteur exotique, simplement le son vocal intemporel du best-seller de Dunlop.
Au lieu de ça, la Crybaby Eric Clapton (ou EC95G pour les intimes) se concentre sur le visuel, avec une pédale entièrement plaquée or qui a instantanément le look d'une rareté collectionnable. On retrouve le logo "EC" sur la plaque de caoutchouc qui reçoit le pied, dans la même police que le logo sur les amplis Fender signature du maître. En dessous, un message rend hommage aux soixante ans de Clapton sur scène depuis son entrée dans les Yardbirds : "En l'honneur de soixante années électrifiantes d'Eric Clapton : des groupes cultes The Yardbirds et Cream à une fascinante odyssée solo, les superbes contributions de Monsieur Clapton ont participé à la sculpture du rock 'n' roll tel que nous le connaissons à l'heure actuelle."
On n'avait pas besoin de ça pour nous rappeler l'importance d'Eric dans l'histoire de la guitare, mais grâce à Slowhand nous avons désormais accès à la Crybaby la plus bling-bling de la gamme !
Plus d'infos sur le site de Dunlop.