Il y a quelques temps…
Mon Schtroumpf : Papa, papa…ouarggllpfompfff, ouarggllpfompfff !!!
Moi : Articule quand tu t’étouffes, damned.
Mon Schtroumpf : Maistuterendscompte Papa ? Un Koncert delamortKitue !!!
Moi : C’est cela oui, mais encore ?
Mon Schtroumpf : Children of Bodom / Machine Head et le dernier truc que t’écoutes là les nains de jardin de l’Iowa…
Moi : Slipknot ?
Mon Schtroumpf : Yes !!!!!
Bon d’accord, un instant de faiblesse plus tard, je commande les places, Children of Head et Machine Bodom…ouaisbof mais bon sang, les vilains de l’Iowa…
Puis pris d’une inspiration subite, j’appelle le chauve à la permanente…permanence de Laguitare.com pour lui dire que je vais aller voir les vilains masqués et là, le Jaco catastrophé me dit « putain le mien aussi il veut les voir fautqu’jachète une placetuveux pas l’emmener (tout d’un coup, si, si) ? ».
Donc nous y voilà, ce 22 Novembre, avec quatre schtroumpfs dans la caisse le mien, celui du Jaco, un pote du mien, Max et un pote du sien…PotaTomTom que je l’appellerais.
Premier constat alors que l’on fait la queue : il fait froid.
Second constat alors que l’on fait la queue : on est nombreux à avoir eu l’idée de venir
Troisième constat alors que l’on fait la queue : pourraient pas presser un poil le pas, les gus devant ?
Bien sur, avant ce concert Jaco avant eu une idée de génie « tu sais, tu devrais le chroniquer ce concert, tu pourrais demander à des gens dans le public ce qu’il sont aimé, tout ça ».
Ah bah oui, mais je n’aurais pas de photos tu sais, lui répondeje, « pas grave je t’en trouverais, allez quoi, une petite chronique… »
Re instant de faiblesse, me voici donc en train de la rédiger cette chronique.
Soyons clairs : je n’aime pas le Zénith, cet endroit à très souvent droit à des concerts importants pour les groupes qui viennent y jouer mais côté spectateurs, que l’on soit dans la fosse ou dans les gradins, on a droit à 99% des fois, à un son de merde.
Mais bon, je m’égare. La foule rentre, donc, relativement vite et le show commence à 19H30 pétantes, Children of Bodom investit la place.
Bon allez, c’est un des derniers trucs que je vais rédiger en cette fin d’année, je ne vais pas être mauvais ni trop râler.
Alexi Lahio est grand, 1m90, il a les cheveux longs, les ongles peints en noir, une voix de nain qui vient de se faire poser un demi sur la calebasse confondu qu’il a été, avec une table basse et pour arranger le tout, il est en colère.
Bon faut le comprendre la gars, avec le son qu’il avait, il faudrait redéfinir le sens du mot « merdique » du coup, c’est inaudible, brouillon et pourtant, ces mecs jouent, vite bien mais, on ne capte rien et au vu de la tronche que tire Alexi, lui non plus ne capte rien.
Il aura été pro jusqu’au bout du truc, il aura fait ce qu’il aura pu pour réchauffer un public, pas forcément venu pour lui et au final, seul le dernier titre le Hate crew DeathRoll parviendra à faire bouger les premiers rangs et accessoirement, à se faire entendre.
Dommage, Alexi et sa bande méritaient mieux et même si je pense qu’ils tournent en rond depuis deux trois albums, sur scène ils assurent grave lorsqu’on leur en donne les moyens. Là, c’était pas le cas.
Et donc les lumières se rallument un roadie farceur attaque un riff d’enfer qui déchaîne un tonnerre d’applaudissements et là, de deux choses l’une, soit ce gus aime se faire applaudir soit, il ne connaît que ce riff qu’il rejouera après Machine Head mais chut, les lumières s’éteignent et…
Robb Flynn et sa horde prennent possession de la scène, alors qu’il n’a encore rien joué, à la façon dont Robb avance, on sait que cela sera terrible.
Tués, on est morts, tous, Robb, Phil, Adam et Dave ne sont pas un groupe, ils sont une machine de guerre comme en plus, leur dernier méfait The Blackenning est une tuerie et qu’ils ont su tirer les enseignements des autres disques moins bons, on a eu droit à une set list infernale.
Mais tout ça, je m’en tape, toujours pas mon truc de citer tous les titres, par contre vous dire qu’ils se sont battus avec les aléas d’un son qui aura varié de mauvais à presque audible, que ces mecs ont tout arraché, que les premiers rangs sont entrés en ébullition, que les pogos sont partis, putain c’était beau…
Pendant ce temps Robb et sa bande tiraient à vue, fin du troisième titre et le Robb s’avance, speech pour remercier ceux qui étaient là hier, ceux qui sont là aujourd’hui, sa voisine qui garde son chat… non je déconne, il n’a pas de voisine et bang, c’est repartit.
Fin du cinquième titre, Robb chope le micro, là je me dis qu’il va remercier ses potes de l’Iowa et…bah non en fait, ce mec va faire le truc le plus dingue que j’ai vu, il demande à une fosse pleine à craquer, on cause de deux à trois mille ados, schtroumpfs, PotaTomTom et autres, de pousser, de laisser un cercle au milieu de cette fosse pour qu’un Circle Pit géant prenne place et…CA VA SE FAIRE.
Il faut l’avoir vu, avoir vu tout le monde se pousser, un cercle de 5 à 6 mètres se faire et, dès que Machine Head se remet à jouer, tous les slammers s’y jeter. Putain, respect à vous tous, du plus profond de mon cœur.
Quoi d’autre ? Quelle importance ? Dire que Davidian nous a achevé ? Ouais, Davidian nous a achevé. Fin de l’acte deux.
Bon là, on en est à environ 40 minutes de C.O .B et 90 de Machine Head, alors le roadie farceur…Je me demande ce que Corey et sa bande nous réservent parce que, c’est en béton qu’elles sont ses burnes pour avoir pris le risque de jouer avec deux premières parties de ce calibre et tous ceux qui n’étaient pas convaincus de la qualite de l’affiche l’ont été depuis.
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