Vous et les livres...

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SupaDog
Lao a écrit :
SupaDog a écrit :
....
Et pis j'ai tjs préféré le speed aux XTC... Les drogues qui donnent envie de faire des bisous et des câlins c'est pas trop mon trip
Surprenant les XTC sont des amphétamines (MDMA) donc du speed.


Non je te promet que ce n'est pas exactement la meme chose
de la meme famille certes
https://fr.wikipedia.org/wiki/MDMA
https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)amine
Kandide
Blow Up a écrit :
Jusqu'à aujourd'hui, tout le monde a vraiment été trop gentil avec les PEA, qui veulent maintenant mettre l'extrême droite au pouvoir pour continuer de jouir de leur rente et rouler dans des SUV de 2 tonnes



"Au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement. La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu'ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l'expose brillamment dans ce livre, cette adhérence dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. Il s'agit d'une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces. L´auteur nous offre ici un ouvrage essentiel qui devrait nous aider à sortir de l'impasse manifeste dans laquelle s'enlisent les mouvements militants. Loin de faire l´apologie d´une violence irraisonnée, ce livre déboulonne l'argumentaire fallacieux de ceux qui affirment que la non-violence est la seule méthode acceptable de lutte face à la violence du capitalisme et de l'État."
Je n'ai pas lu ce livre.
Je prône la non-violence, donc pour moi ce livre semble vraiment à l'opposé de mes convictions.
Et je ne sais même pas si je suis capable de lire un tel livre...
Ma structure mentale est façonnée depuis des décennies sur la non-violence, difficile de percevoir une autre voie que cette dernière.
PEACE & LOVE
jules_albert


Une étude comparée des argots des classes dangereuses à travers une dizaine de pays d'Europe et d'Amérique met en lumière les influences communes qui, voilà déjà plus de cinq siècles, avaient favorisé leur formation. S'y trouvent ainsi établies l'étymologie et la véritable signification de mots devenus aussi courants qu'arnaque, cave, came, toc, tapin, boudin, micheton, thune, dèche, rousse, poulaille, vache, tabasser, mouton, mais aussi bistrot, flamenco, fado, cocu, racket, tchao, mafia, chicane, pagaille, rôdeur ou camarade...
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
SupaDog
jules_albert a écrit :


Une étude comparée des argots des classes dangereuses à travers une dizaine de pays d'Europe et d'Amérique met en lumière les influences communes qui, voilà déjà plus de cinq siècles, avaient favorisé leur formation. S'y trouvent ainsi établies l'étymologie et la véritable signification de mots devenus aussi courants qu'arnaque, cave, came, toc, tapin, boudin, micheton, thune, dèche, rousse, poulaille, vache, tabasser, mouton, mais aussi bistrot, flamenco, fado, cocu, racket, tchao, mafia, chicane, pagaille, rôdeur ou camarade...
Blow Up
Vient de paraitre, un bouquin intéressant sur une des drogues les plus addictives et répandue de ces dernières années, qui s'est diffusée rapidement dans le monde entier, dans toutes les générations et catégories sociales et culturelles.
Un produit très puissant.



Citation:
Depuis qu’elles sont disponibles « à la demande », sur tous les écrans, les séries ont colonisé nos vies. Accessibles tout le temps et partout, elles remplissent les moindres temps morts et nous permettent de « déconnecter » après une journée de travail, tout en s’invitant dans nos conversations et en construisant nos imaginaires.
Ce phénomène, qui touche toutes les classes sociales, tous les âges, tous les niveaux culturels et toutes les sensibilités politiques, est indissociable d’une infrastructure numérique qui dégrade nos manières de vivre et de penser : diminution de l’attention et du temps de sommeil, surcharge informationnelle, surexcitation, consumérisme, etc. Si les séries sont à ce titre l’objet et la forme de notre époque, elles sont pourtant restées sous le radar de la critique – les « intellectuels » préférant réhabiliter ce genre supposé mineur, le parant de toutes les vertus, et non des moindres : instrument d’émancipation politique, refuge de la création esthétique et même outil thérapeutique.
Cet essai prend l’exact contrepoint de ces discours et développe une critique radicale des séries. En croisant réflexions sur le temps libre, la fiction, l’imaginaire, l’histoire et l’économie de l’attention, il rend compte des effets délétères de ce « passe-temps » sur nos existences, trop pleines, ou plus exactement vides à craquer.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
jules_albert


Jean-Paul Aron est le témoin féroce des événements culturels de 1945 à 1984. Cinquante-quatre épisodes majeurs, de la conférence d'Antonin Artaud au Vieux-Colombier en 1947 aux journées de Mai 68, de la sortie du film de Jean-Luc Godard "A bout de souffle" en 1960 au séminaire de Jacques Lacan à l'Ecole Normale supérieure en 1964, de la création du Club Méditerranée et de la première représentation de "La cantatrice chauve" d'Eugène Ionesco en 1950 à la décade de Heidegger à Cerisy en 1955, de la publication de "Mythologies" de Roland Barthes en 1957 à l'exposition Manet en 1983.

Mémorialiste dans la tradition de Saint-Simon et de Chateaubriand, Jean-Paul Aron se livre à une critique acerbe de la modernité. Il dénonce les "clans", les terrorismes et détrône les pontifes. Les modernes : la somme d'une époque et l'œuvre subversive d'un esprit libre.


J.-P. Aron est cité dans cet article sur Sollers : https://www.lefigaro.fr/livres(...)30506

Pourtant, à peine né, l'écrivain est déjà marqué par l'ambivalence. Mauriac a beau dire, sitôt paru ce premier roman d'inspiration classique, son auteur vire très vite de bord. Sollers fonde au Seuil Tel Quel avec Jean-Edern Hallier. Cette revue, qui, selon lui a préparé le mouvement de 68, se passionne pour les structuralistes, Lacan, Barthes, Foucault, Althusser. Mais ambitionne aussi de réévaluer les œuvres extrêmes et marginales de Sade, Bataille, Lautréamont, Artaud, Joyce, Céline, etc.

Le féroce Jean-Paul Aron fera dans "Les Modernes" (1984) le récit impitoyable de cette évolution : «Six mois plus tard il fonce à la conquête de l'espace culturel parisien, reniant son passé par une perception aiguë des circonstances, cynique, n'ayant foi qu'en son intérêt, insensible aux valeurs, dispensé de sentiments et coiffé de modes, toujours prêt à la remercier pour d'autres en sacrifiant sans pitié les niais qui lui font cortège».
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jules_albert


https://www.radiofrance.fr/fra(...)03230

Résumé de l'éditeur :

Quelle peut bien être la raison de l'effarement de Gustav Mahler quand Alma, son épouse, l'aperçoit, une lettre à la main ? Rien de moins qu'un acte manqué qui la foudroie : la lettre est de son amant, l'architecte Walter Gropius, qui s'est trompé de destinataire en l'envoyant à Gustav lui-même.

Le compositeur, dont le tempérament sombre, excessif, n'a d'égal que son génie, reçoit cette nouvelle comme un cataclysme.

Que peut faire Alma à présent ? Renoncer à cet adultère qui la fait revivre ou bien abandonner son époux qui, sans elle et leur fille Gucki, risque de se tuer ? Elle a déjà accepté tant de sacrifices, à commencer par celui de la musique, pour ne pas faire d'ombre à Gustav ! Elle dépérit dans cette station des montagnes italiennes coupée du monde, où flotte le deuil de leur aînée Putzi et où son mari la délaisse pour son œuvre.

Pour l'aider à trancher, Gustav, malgré sa douleur, prend une décision : que Walter vienne chez eux, et qu'Alma choisisse.

Avec une finesse psychologique rare, Laurent Sagalovitsch sonde le cœur et l'esprit de ce couple hors du commun. Dans la douce atmosphère du village où ils séjournent, leurs questionnements existentiels prennent une ampleur universelle.
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lartistafred
J'ai découvert l'écrivain français Marcel Aymé au travers du recueil de nouvelles 'Le passe Murailles ' ( dont est tiré le film du même nom avec Bourvil)
C'est un recueil de nouvelles très courtes, dont certaines font appel au fantastique ( cf le très poétique 'les Sabines '), d'autres à une dure réalité ( exemple 'en attendant ')
Le style est direct et dépouillé et l'on arrive très vite à visualiser les situations et les personnages
Je recommande donc ce livre qui m'a donné de découvrir cet auteur plus avant ( entre autres il est l'auteur de la nouvelle 'la traversée de Paris ' non présente dans ce recueil)
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Lao
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    Lao
    le 15 Apr 24, 21:48

J'ai lu ça il y a .... fort .... fort longtemps.
C'était du temps où les auteurs n'étaient pas payés à la page et obligés d'écrire des pavés pour subsister... :
Je pense que c'est le seul livre que j'ai lu de lui par contre.
Je viens de vérifier je pense avoir lu "La Vouivre" également mais je peux me tromper car je lisais du Claude Seignolle aussi à cette époque et il y a quelques ressemblances dans les idées, en fait, littérature fantastique du "terroir" (au sens favorable du terme).
Kandide
lartistafred a écrit :
J'ai découvert l'écrivain français Marcel Aymé au travers du recueil de nouvelles 'Le passe Murailles ' ( dont est tiré le film du même nom avec Bourvil)
C'est un recueil de nouvelles très courtes, dont certaines font appel au fantastique ( cf le très poétique 'les Sabines '), d'autres à une dure réalité ( exemple 'en attendant ')
Le style est direct et dépouillé et l'on arrive très vite à visualiser les situations et les personnages
Je recommande donc ce livre qui m'a donné de découvrir cet auteur plus avant ( entre autres il est l'auteur de la nouvelle 'la traversée de Paris ' non présente dans ce recueil)
PEACE & LOVE
lartistafred
Lao a écrit :

J'ai lu ça il y a .... fort .... fort longtemps.
C'était du temps où les auteurs n'étaient pas payés à la page et obligés d'écrire des pavés pour subsister... :
Je pense que c'est le seul livre que j'ai lu de lui par contre.
Je viens de vérifier je pense avoir lu "La Vouivre" également mais je peux me tromper car je lisais du Claude Seignolle aussi à cette époque et il y a quelques ressemblances dans les idées, en fait, littérature fantastique du "terroir" (au sens favorable du terme).


Merci pour la référence sur Claude SEIGNOLLE que je garde dans un coin pour une prochaine lecture
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Lao
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    le 16 Apr 24, 12:15
lartistafred a écrit :
Lao a écrit :

J'ai lu ça il y a .... fort .... fort longtemps.
C'était du temps où les auteurs n'étaient pas payés à la page et obligés d'écrire des pavés pour subsister... :
Je pense que c'est le seul livre que j'ai lu de lui par contre.
Je viens de vérifier je pense avoir lu "La Vouivre" également mais je peux me tromper car je lisais du Claude Seignolle aussi à cette époque et il y a quelques ressemblances dans les idées, en fait, littérature fantastique du "terroir" (au sens favorable du terme).
Merci pour la référence sur Claude SEIGNOLLE que je garde dans un coin pour une prochaine lecture
J'ai lu Seignolle à l'adolescence (surtout des récits concernant la Sologne). C'est une plongée dans les mythes fantastiques régionaux et pour moi ça représente la matière brute des contes et légendes.
lartistafred
Lao a écrit :
lartistafred a écrit :
Lao a écrit :

J'ai lu ça il y a .... fort .... fort longtemps.
C'était du temps où les auteurs n'étaient pas payés à la page et obligés d'écrire des pavés pour subsister... :
Je pense que c'est le seul livre que j'ai lu de lui par contre.
Je viens de vérifier je pense avoir lu "La Vouivre" également mais je peux me tromper car je lisais du Claude Seignolle aussi à cette époque et il y a quelques ressemblances dans les idées, en fait, littérature fantastique du "terroir" (au sens favorable du terme).
Merci pour la référence sur Claude SEIGNOLLE que je garde dans un coin pour une prochaine lecture
J'ai lu Seignolle à l'adolescence (surtout des récits concernant la Sologne). C'est une plongée dans les mythes fantastiques régionaux et pour moi ça représente la matière brute des comtes et légendes.


Les comtes ou les contes ?


Plus sérieusement ça m'intrigue de plus en plus, il faudra que je lise ça !
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
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    le 17 Apr 24, 12:48
les contes (obviously)
jules_albert


À paraître le 17 mai prochain : un volume regroupant les quinze numéros de la revue Encyclopédie des Nuisances, parus entre 1984 et 1992.

A l'initiative de Jaime Semprun qui en fut le maître d'œuvre et le principal rédacteur, le projet d'une Encyclopédie de nuisances devait contribuer à "redonner tout son emploi historique à la négation passionnée des chaînes de la superstition et de la hiérarchie" qui animait les encyclopédistes du XVIIIème siècle.
Renversant leur perspective, ce Dictionnaire de la déraison dans les arts, les sciences et les métiers se donnait pour but de réarmer la critique de la superstition techno-scientifique devenue hégémonique, ainsi que la révolte contre toutes les hiérarchies qui en procédaient, unifiées dans un nouvel absolutisme bureaucratique, synonyme de "progrès".

Le lecteur pourra juger sur pièces que ce qui pouvait alors sembler excessif aux esprits timorés est devenu, en ces sombres jours où la déraison menace sans équivoque la vie sur terre, d'une évidence éclatante et a rendu d'autant plus impérieuse la nécessité de s'y opposer. Ce volume regroupe les quinze numéros de la revue Encyclopédie des Nuisances, parus entre 1984 et 1992, et les prospectus annonçant respectivement la publication du premier tome en novembre 1984 et celle du second en novembre 1989.


Michel Bounan, dans "Sans valeur marchande", critique les idées des rédacteurs de l'EdN et surtout leur idolâtrie de la "raison", car cette raison qu'ils défendent apparaît avec le développement de l'économie marchande. Selon Bounan, c'est donc à un stade déjà bien avancé du processus de dépossession moderne que ces anciens "progressistes" déçus souhaiteraient revenir (le XVIIème siècle avec ses campagnes bien drainées et partiellement déboisées sentant bon les moissons que des paysans convenablement éduqués récoltaient pour de petits maîtres). Bounan accuse donc l'EdN de contribuer à maintenir l'organisation sociale qui produit les innombrables nuisances du monde moderne :

"Ce que nous appelons la Raison, qui sert en quelque sorte à définir la folie, est une des plus belles conquêtes de notre civilisation marchande. Elle a triomphé avec elle, elle est la forme mentale qui convient à cette civilisation. Il est évident que la folie, autrefois si répandue et si respectée, est tout à fait nuisible au bon fonctionnement d'une organisation marchande. Comment gérer son temps de travail, aménager son espace-à-vivre, quand on soupçonne une présence indistincte mais inquiétante en deçà de la trame superficielle de l'espace, entre les mailles distendues du temps ? Comment traiter correctement ses affaires quand des rites conjuratoires s'imposent sans cesse pour chasser ses propres démons qu'on présume universels ? Comment assurer fermement son rôle d'acteur social quand tout semble rôle, inauthenticité, fabulation ? Comment prendre part à une simple réunion professionnelle quand tous les participants semblent complices d'une inextricable conjuration ?

Il n'est donc pas surprenant que cette raison, dont nous sommes si fiers, ait toujours accompagné les succès de la civilisation marchande ; et déjà, dans l'Antiquité gréco-romaine, les cités commerçantes du bassin méditerranéen en avaient répandu l'odeur. On sait que cette même raison a fait l'objet d'un culte au moment où notre civilisation a triomphé politiquement en Europe. Et dès lors, elle a combattu avec la même ténacité tous ceux qui n'y sacrifiaient pas sans résistance." (page 44).
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf

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