Sur le premier semestre 2011, la désormais reconnue société danoise T-Rex a étoffé sa série Tonebugs, qui comporte aujourd’hui 6 modèles : Overdrive, Distorsion, Chorus/Flanger, Reverb, Phaser, Sustainer, Disto métal & une Fuzz. Pour rappel, la gamme Tonebugs est née du souhait de T-Rex de proposer aux guitaristes des produits financièrement plus abordables que les réalisations précédentes, et aux réglages plus simples et directs.
Sur le premier semestre 2011, la désormais reconnue société danoise T-Rex a étoffé sa série Tonebugs, qui comporte aujourd’hui 6 modèles : Overdrive, Distorsion, Chorus/Flanger, Reverb, Phaser, Sustainer, Disto métal & une Fuzz. Pour rappel, la gamme Tonebugs est née du souhait de T-Rex de proposer aux guitaristes des produits financièrement plus abordables que les réalisations précédentes, et aux réglages plus simples et directs.Les pédales T-Rex Tonebug sont livrées dans un emballage légèrement « cheap », qui permet d’apercevoir la pédale à travers une face avant en plastique transparent.
Les Tonebugs sont conçues sur une base identique, à savoir un petit boitier métallique de couleur crème, aux contours arrondis – le tout conférant un look agréablement vintage à l’objet. Les possibilités de contrôles sont simples et faciles d’accès, chaque pédale comportant la plupart du temps - en dehors des traditionnels entrée/sortie et footswitch, trois contrôleurs : deux potentiomètres rotatifs et un mini-switch deux positions ou tout simplement 3 potentiomètres pour l’overdrive et la distorsion : on ne se perd donc pas dans des centaines de possibilités de configurations.
Les pédales fonctionnent en 9 Volts, fournis soit par un bloc secteur, soit par une pile qui se placera très facilement dans le boitier via à la trappe au dos de l’appareil (chose appréciable : pas besoin de tournevis pour changer la pile usagée).
Pour finir cette description globale de la gamme, les Tonebug ne sont pas True Bypass (ce qui signifie que le son passant par la pédale désactivée n’est pas totalement « pur », et que si pour diverses raisons il n’y a plus d’alimentation disponible, alors le son sera coupé – à l’opposé des pédales dites True Bypass.)
N.B. :
Les prises de son ont été réalisées avec une guitare GV Vigier branchée dans un Fender Hot Rod Deluxe, repiqué par le standard SM57 pointant sur le bord de la membrane.
La suite sur les pages suivantes... La compression est un des traitements audio les moins évidents à approcher et à maitriser, car il ne modifie pas d’une manière « flagrante » le son original. Pour expliquer vulgairement, la raison de cet effet et son fonctionnement, prenons un exemple.
Dans cet extrait sonore, le motif de guitare alterne entre arpèges joués « piano piano » et accords vigoureusement plaqués. En résulte une différence de niveau sonore entre différents passages. Si l’on base le volume de l’enregistrement sur les arpèges du début, alors on sera surpris (et agressé) par la pêche des accords. Inversement : si l’on base le volume du système audio sur les accords, alors les arpèges passeront à la trappe.
L’effet de « compression » va permettre de diminuer cette écart afin d’obtenir un rendu plus linéaire dans le niveau sonore, tout en gardant la dynamique du jeu. En pratique, le processeur va « relever » les niveaux les plus bas et « limiter/diminuer » les plus hauts.
T-Rex propose ici une pédale hybride qui mêle habilement un effet de compression ainsi qu’un « limiteur » qui permettront au guitariste de rendre plus linéaire le son et obtenir un plus long sustain : le Sustainer va mêler les deux effets afin de compresser légèrement les niveaux les plus hauts et rehausser les plus bas, afin de permettre un plus long sustain.T-Rex a eu la judicieuse idée de proposer ici une pédale ultra simple dans ses contrôles, pour rendre ainsi plus accessible ce traitement audio. Ainsi, le boitier vert pomme ne comporte que deux potentiomètres :
Le COMP va déterminer la manière dont est compressé le son
SUST va bien entendu fixer la vitesse à laquelle le son compressé va revenir à son niveau original.
S’ajoute à cela un mini-switch pouvant alterner entre « Rabbit » et « Turtle ». En charge de « l’attaque », ce contrôleur détermine si la compression s’applique progressivement (plus naturel) ou de manière instantanée.
Les enregistrements ci-dessous illustreront ces propos. La pédale n’est volontairement pas paramétrée de manière très subtile, de manière à ce que l’on entende bien le fonctionnement des 2 modes d’attaque. La compression est ainsi assez forte et le sustain très progressif.
Le sutainer en mode Rabbit
En première remarque, ces deux extraits ont été enregistrés avec exactement les mêmes réglages d’ampli et de micro que le premier extrait de l’article (Sustainer désactivé). On note pourtant bien une différence de niveau : le Sustainer a simplement « boosté » celui de la partie jouée en arpège pour pouvoir par la suite limiter celui des parties jouées plus « brutalement », et obtenir ainsi un résulté plus linéaire dans la dynamique.
En réglage Rabbit, on constate bien que l’effet de compression s’engage dès que le médiator frappe les cordes, et que l’on entend juste l’impact de celui ci. En face, avec la position « Turtle », le médiator frappe les cordes, on entend un début de note, puis la compression s’enclenche plus doucement et naturellement.
Avec des régalges plus subtils et travaillés, on obtient une certaine linéarité dans le volume, peu importe les motifs et les intentions
Prix public : 109 euros
Plus :
- Réglages ULTRA simples, et un résultat instantané
Moins :
- Rien pour ce type de produit
La Sensewah est un effet génériquement dénommé « autowah », à savoir une pédale wah-wah fonctionnant de manière automatique et qui ne nécessite donc pas d’actionner une pédale d’expression pour modifier la courbe de fréquence. En pratique, la manière d’attaquer les cordes va déterminer l’application de l’effet ou non (et son dosage).Cela se concrétise ainsi par la présence des potentiomètres « Sense » - fixant le niveau d’attaque à partir duquel l’effet va se déclencher et déterminant au final le dosage de l’effet), et « Range » qui établi la plage de fréquences balayées. L’ajout par T-Rex d’un mini-switch 2 positions donne une singularité à cette pédale. Du régulier mode « wah-wah », le switch permet de basculer en position dénommée « yoy-yoy ».
Son fonctionnement est similaire à celui de la position « wah-wah », mais il ne s’agit plus ici de la filtration d’une certaine bande de fréquences mais de faire varier de part et d’autre une double bande de fréquences…en résulte un son inhabituel mais loin d’être inintéressant !
Dans les deux extraits ci-dessous, le motif est tout d’abord joué en son clair, (effect inactif). L’effet est ensuite enclenché en mode « wah-wah » puis switch en mode « yoy-yoy » (en conservant les mêmes réglages de Range et Sense.
Prix : 145 € T.T.C. (prix généralement constaté)
Plus :
- Le Yoy-Yoy est un filtrage intéressant et peu entendu jusqu’ici !
- Deux effets dans une seule boite
Moins :
- Un volume général aurait été pertinent, car enclencher l’effet sur certaines
bandes de fréquences diminue le volume et la présence de la guitare.
Comme son nom l’indique, le Phaser est un effet qui permet de jouer autour de la « phase » du son de guitare. En résulte un son modulé dynamique & mouvant.La pédale proposée par T-Rex aborde très simplement cet effet en équipant son boitier de deux potentiomètres et d’un mini-switch :
Le RATE permettra de fixer la vitesse de l’effet,
Le DEPTH s’occupera de la profondeur.
Le switch permet d’alterner entre les deux caractères distincts de cette pédale, à savoir une vision moderne de l’effet, et une approche plus vintage.
Les contrôles RATE & DEPTH représentent le strict nécessaire pour régler et utiliser de manières tout terrain un phaser : de la texture d’agrément à une utilisation plus psychédélique. Le mode Moderne délivrera un son « droit » & plutôt froid, tandis que le mode Vintage offre un rendu un peu plus terne & adouci.
Dans les deux extraits ci-dessous, le motif est tout d’abord joué en son clair, (effect inactif). L’effet est ensuite enclenché en mode « modern» puis switch en mode « vintage» (en conservant les mêmes réglages de Rate & Depth).
Prix public : 129 euros
Plus :
- Réglages ULTRA simples !
- Un switch : deux personnalités
Moins :
- Rien !
Avec ce nom et ce look (couleur noire avec des pointes de rouge, lettrage gothique) cette Tonebug donne une idée assez claire sur son utilisation : un disto pour du gros son ! Comme ses autres sœurs, la Totenschläger propose des réglages assez simples, basés sur deux potentiomètres (Gain et Level …) auxquels s’ajoute une petite égalisation à 3 bandes.
Une fois activée, il est clair que cette pédale est destinée au métal, et ne se range pas dans la catégorie des outils polyvalents. Comme souvent sur ce genre de pédale ciblant précisément son public, le début de la course du Gain n’est pas la partie la plus pertinente de l’objet. On pourra trouver des réglages avec un faible gain pour jouer un certain rock mais honnêtement, ce n’est pas là le plus grand intérêt.
Réglage au minimum
….donc nous poussons directement le gain à mi-parcours, on l’on commence à obtenir quelques chose d’intéressant !
L’ajout des curseurs d’égalisation est une bonne idée, car cela permet de moduler la disto. On peut sculpter une disto saignante dans les grandes lignes. (égalisation « métal » en V)
Cependant, le trop petite espace destiné aux curseurs et leur trop courte course ne permettent pas d’optimiser l’actions de ces réglages. On ne pourra malheureusement régler de manière très précise les curseurs, car on observe une certaine résistance – qui interdit ainsi toute légère modification de la position.
Prix public : 109 euros
Plus :
- L’égalisation 3 bandes
Moins :
- L’égalisation 3 bandes… le déplacement des curseurs non optimisé
Dans ce boitier couleur jaune œuf, T-Rex nous offre leur première vraie fuzz. Avec les 3 potentiomètres habituels que sont les FUZZ, TONE et LEVEL, cette pédale a une approche très directe et simple de cette distorsion extrême.Bien entendu, il ne s’agit pas d’une pédale passe-partout, la distorsion FUZZ étant assez typé, mais elle permettra d’aborder tout de même différents styles, du psyché au rock indies.
La plage de distorsion (gérée par le FUZZ) n’est pas très large, et l’on passera assez vite du ‘bien sale’ (réglage du gain au minimum) à très sale’ (gain au max.). La différence entre un gain à midi et un gain au max est très subtil : on ne note pas réellement d’ajout de disto, mais plutôt un résultat plus charnu et dense.
Gain minimum :
Gain à midi :
Gain maximum :
Prix public : 99 euros
Plus :
- Les réglages simples
Moins :
- Le gain peu progressif
Pour finir avec cette série de pédales « économiques » Tonebug, T-Rex propose ici un Booster. L’utilité de cette pédale est, pour le guitariste alternant rythmiques et soli, de se faire entendre lorsqu’il prendra la parole…Comme l’ensemble de la gamme, le Booster a une conception on ne peut plus simple : un footswitch pour activer / désactiver le traitement, et deux potentiomètres :
Le bien nommé BOOST qui défini l’augmentation de niveau appliquée au son original (jusqu'à + 20 dB) et un réglage supplémentaire de SCOOP, qui va permettre d’augmenter les fréquences médium de votre signal afin de faire ressortir la guitare du mix.
En définitif, il s’agit d’une pédale de boost bien pratique qui permettra de faire ressortir votre égo au moment voulu ! Le réglage SCOOP permet à ce Booster de se démarquer des autres pédales concurrentes, et d’apporter un réel avantage lors de concerts !
Prix : 85 euros
Plus :
- Les 20 dB en plus !
- Le scoop qui permet de trancher dans le mix
- Le prix
Moins :
- …Rien
Site de la marque :
www.t-rex-effects.com
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