Tout est parti en 2011. A l'époque, Laurent (guitariste de Soley Vert) faisait partie d'un groupe de potes (Clakedown). Ils s’avère que son batteur était chanteur dans un autre groupe (HeadBurn) dont Marco et David étaient respectivement bassiste et batteur. Le chanteur de Clakedown ayant été amené à partir à l'étranger pour promouvoir un projet personnel, les uns et les autres, ont quant à eux, dû revoir leurs projets communs.
Marco voulait former un groupe de rock français et cherchait un guitariste. Il s’est tout simplement rapproché de Laurent qui a de suite été emballé. Il ne manquait plus qu’un chanteur et c’est un soir où les trois compères répétaient dans un petit local près de la station Marx Dormoy, que Gauthier est rentré. Il travaillait à côté à l’époque et entendait régulièrement de la musique dans ce studio improvisé. C’est après une brève reprise des « Subways » qu’il a fait l’unanimité.
Caroline, altiste, est arrivée à l’été 2013 pour appuyer la mélodie et apporter un cachet supplémentaire à la patte Soley Vert.
Le mieux, c’est de l’écouter, on est tous d’accord, mais avec quels mots définiriez-vous votre musique ? Quelles sont vos influences ?
Notre musique évoque des points importants de nos sociétés, de nos modes de pensée et de vie. Nos influences vont du rock français style Matmatah, Noir Désir… aux influences anglaises comme Pink Floyd, The Who et bien entendu des grands maîtres de la chanson française comme Jacques Brel, Nino Ferrer, Brassens…
Laurent : Les mots seraient "revendicatif, hargneux, poétique, transgressant, éclectique et surtout curieux". Nous avons énormément d'influences personnelles ne se ressentant pas forcément aux premières écoutes de nos morceaux : Metallica, Extreme, Slipknot... Tout est en nuances avec la mélodie de la guitare.
Laurent : Majoritairement, Gauthier écrit les fondations (accords de base + chant/parole) et nous fixons un peu le morceau tous ensemble (rythmiques, arrangements, ambiances...). Cette méthode de travail n'est pas figée, et nous ne sommes pas réfractaires à d'autres façons de composer. Depuis l'arrivée de Caroline, nous composons les bases ensemble de façon à faire ressortir ce que chacun voudrait faire ressentir dans les morceaux. Les textes sont écrits par Gauthier, et Marco l'aide de temps en temps quand il manque d'inspiration.
Votre dossier de presse met en avant un rock revendicatif. Est-ce une priorité de vous engager dans ce monde qui, certes, ne tourne pas rond ? Quel message désirez-vous faire passer, et auprès de qui… votre public, les autorités, à qui veut bien l’écouter ?
Marco : Les chansons parlant d'amour continuellement, on laisse ça à d'autres, le message s'adresse à tout le monde et serait du genre : « Ouvrez les yeux !»
Laurent : Nous n'avons pas la prétention de vouloir "changer le monde". Nous sommes conscients d'être une goutte d'eau dans un océan, mais si nous pouvons toucher ou faire réfléchir une minorité de personnes, nous serions déjà très honorés, que ce soit un inconnu ou bien même les autorités, qui sait ! Ces message que nous faisons passer, c'est aussi une façon pour nous de protester de façon active car nous pensons que la musique est un vecteur de communication exceptionnel et que nous aurions tort de nous en priver !
Vous avez enregistré l’EP au studio 7ème Ciel à Issy-les-Moulineaux (92). Parlez-nous de ce lieu. Et avec qui avez-vous travaillé ?
Cet EP a été enregistré en trois fois, et de plusieurs façons différentes. Le 7ème Ciel est un studio agréable et humain, le personnel est à l'écoute de nos besoins artistiques. Julien, l'ingé son qui enregistrait et mixait était de bon conseil et a su nous orienter lorsqu’on se perdait dans l’enregistrement.
Côté guitares, amplis, effets, quel matériel a été utilisé ?
Laurent : Côté rythmique (Gauthier), c’est une Fender Telecaster. Une petite pédale d’Overdrive HT-Drive de BlackStar, puis un ampli Marshall tout ce qu’il y a de plus classique.
Côté lead (moi-même), c’est une Schecter BH-I (marché japonais), une guitare extrêmement polyvalente (type « Super-Strat »). Distorsion HT-Dual de BlackStar. Pédales de Chorus, Reverb et Delay par Marshall, une petit Cry Baby, le tout branché sur un ampli combo Engl Screamer 50.
Beaucoup de choses en construction pour l’année 2014. Déjà, réenregistrer un morceau ou deux et faire une maquette pour un nouvel EP. On a pas mal de pistes avec des professionnels, mais pour l’instant, on préfère y aller doucement, mais sûrement. Des petites prods nous accompagnent comme WA Prod, en Rhône-Alpes et d’autres sur Paris sont présentes pour nous prêter main forte et nous apporter des conseils. On espère trouver un tourneur, pour concrétiser notre ambition de faire des tournées en régions. Et il faut qu’on arrive à caler au milieu de tout ça la réalisation d’un clip… Autant dire que 2014 sera une année chargée !
Vous avez un manager, Camille, et c’est déjà beaucoup, mais de qui, de quoi auriez-vous besoin pour le bon développement du groupe ?
Laurent : Je pense à plusieurs choses. Tout d'abord nous aimerions renouveler une partie de notre matériel pour peaufiner notre son et en améliorer la qualité globale. Il nous faudrait également, je pense, pouvoir jouer devant un public « nouveau » (c’est-à-dire non Parisien) en nous orientant plus vers des festivals, d’où la nécessiter de trouver un tourneur.
Aussi, je pense que pour notre prochain EP/Album, nous serons encore plus méticuleux et perfectionnistes. Tous ces éléments sont essentiels pour le développement du groupe.
Pas de question, la voie est libre pour dire ce que vous voulez, profitez-en !
Laurent : Nous sommes perpétuellement à la recherche de nouveauté et nous explorons en ce moment pas mal de pistes. Depuis l'arrivée de Caroline, les choses bougent et nous nous fixons beaucoup d'objectifs pour 2014 en terme d'aboutissement musical, scénique et en terme de concerts.
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