Artiste-artisan, auteur-poète, compositeur-façonneur, interprète-aventurier, Romain Humeau ne recule devant rien et cavale à vive allure, tout en sachant prendre son temps. Electron libre, oui. Sa musique puise dans le rock, la pop, le punk, l'électro, le hip-hop, s'assaisonne de baroque et de flamenco, mais n'est jamais ce que l'on croit à qui veut l'écouter. Possible que ce soit ce métissage qui ait séduit Bernard Lavilliers pour colorer ses arrangements. Sa plume est mystérieuse, acérée, écorchée, douce, déjantée, mais n'est jamais vide de sens à qui veut chercher. Possible que ce soit ces vibrations qui aient amené Alexandre Plank de France Culture à l'embarquer pour une aventure musico-littéraire. Sa voix étreint ses sujets, saisit sa rage, s'imprègne de sa vision, bouscule ses ressentis, elle chevauche la foultitude de ses mots couchés sur le papier. Son attitude quant à elle est punk, et pas seulement sur scène. Et puis, un mec qui aime à écrire au Pays Basque ne peut être que fort. Ça, ce n'est pas un argument objectif, mais une private joke... Rencontre avec Romain Humeau pour la sortie de son Mousquetaire #2. C'est roots et poétique. Bon voyage !
Bonjour Romain, et bravo pour le concert au Point Ephémère. Pleasure !
Ah cool si tu y étais ! Les albums sont capitaux pour moi, mais le live tout autant, ce sont les mêmes chansons, mais sur scène j’aime que ce soit tendu, punk. Je préfère la tension du punk au rock de toute manière !
A la sortie de Mousquetaire #1, tu parlais d’une phrase incomplète. On sentait que tu étais impatient de présenter l’ensemble, un peu
comme si tu avais dû retenir ta respiration. Alors comment te sens-tu maintenant que le 2ème est sorti ?
Très bien ! On n’est pas dans une époque facile pour le disque. J’ai vu le moment où je ne savais pas si j’allais pouvoir sortir ce Mousquetaire #2. J’ai pu le faire parce qu’on a monté notre label Seed Bombs Music. Je suis fou de joie à l’idée que les 27 titres existent. Oui, Mousquetaire #1 était une phrase inachevée, comme Mousquetaire #2 d’ailleurs. J’aimerais beaucoup que les gens qui s’intéressent à mon petit cas les écoutent ensemble de manière aléatoire parce que je ne les voyais pas comme deux volets différents. Par contre, quand j’ai su que ça n’allait pas sortir en même temps, je me suis adapté. Les titres du 2 étaient là, mais je les ai produits très différemment de ce que j’avais prévu. Ce que j’entends en retour c’est qu’il est plus vif, un peu fou, un peu punk, alors que le 1 serait plus doux et mélancolique, plus pop. Le temps passant, j’ai écrit d’autres chansons, nous allons donc sortir 8 inédits qu’on appellera sûrement Mousquetaire Be Side, plus un live. La boucle sera bouclée ! Ça s’est passé sans heurts, mais dommage que ma maison de disques n’ait pas participé à ça…
Seed Bombs Music donc… que tu as monté avec Estelle, ta femme, Guillaume Sciota, ton nouveau manager et Thomas Demaere, c’est une remise en question et un sacré pari qui est loin d’être gagné…
En France, peut-être plus qu’ailleurs, le système médiatique et les maisons de disques ont du mal à comprendre que les artistes ont plusieurs projets. Ça me sidère. C’est comme si j’étais obligé de rester le chanteur d’Eiffel comme étant une valeur sûre. Enfin sûre, ce n’est pas grand-chose non plus, mais bon... Eiffel j’y tiens énormément, ça ne s’est jamais arrêté et on continue. Mais nous avons tous besoin de faire d’autres choses en parallèle. On ne va pas faire chier Damon Albarn –bon, il est beaucoup plus connu bien sûr !- en lui disant “tu ne devrais pas“ ou “tu devrais sortir un nouvel album de Blur“. Non, il sort Dr Dee, Maisons des jeunes ou Africa Express, et qui les connaît ces albums ? Il faut avoir un format, une marque, ne pas trop donner au public parce qu’il se lasse, soi-disant. Mais ce n’est pas mon problème. Si rester jeune c’est ça, eh ben ouais, je suis resté jeune parce que je n’en ai rien à foutre de leur format ! “Romain, on ne va pas sortir un 30 titres parce qu’on va croire que tu sors un double album, et ça fait prétentieux… “. Je réponds “Pardon d’avoir fait 30 chansons. Je les sors !“. C’est un peu ce qui s’est passé. Et ça me fait en parler alors que je ne trouve pas ça très intéressant. Mark Hollis, le chanteur de Talk Talk a fait un album sublime de 8 titres, Frank Black a sorti Teenager of the Year avec 22 titres, on s’en fout.
C’est un pari qui est loin d’être gagné, c’est vrai, mais on n’est pas les seuls à le faire. Je pense que dans les 3 ans, on va halluciner de voir des gens bien plus connus le faire aussi. Concrètement si on parle chiffres, celui qui vendait 1 000 000 d’albums en vend aujourd’hui 600 000. Celui qui vendait 50 000 comme Eiffel en vend 6 000. Ça rapporte 60 000 € à la maison de disques et 10 % te reviennent. 6 000 € que tu divises en 4. Tout le monde vit quoi ? Un mois, un mois et demi. Et ça génère un truc cruel, l’industrie du disque marchait de paire avec l’industrie des tournées. Eiffel qui faisait 120 dates à l’année n’en fera plus que 50. En solo sur un album précédent je faisais 50 dates, je n’en ferai plus que 12, payées 120 € nets par soir pour chacun. Le calcul est vite fait. Et je ne parle pas qu’en mon nom, je parle de tous les artistes, comme il m’arrive de discuter avec plein de gens, des journalistes, des photographes, des artisans, des ingénieurs du son, des techniciens, il faudrait que tous, nous arrivions à parler d’une même voix. Il n’y a plus que les gros festivals qui subsistent avec des artistes qui demandent des cachetons exorbitants, quand les petits crèvent et que les salles ferment. Ça suffit là, c’est catastrophique. Mais attention, tout n’est pas tout noir, tout blanc, et j’ai des supers amis dans le monde du disque. Etre libre, c’est pas évident.
Liberté de prendre le temps qui est un luxe aujourd’hui, tu t’es battu pour ça en bâtissant ton propre studio, le Studio des Romanos ?
C’est un luxe qu’on s’est octroyé très difficilement avec Estelle, mais on savait ce qu’on voulait. D’abord quitter Paris où tu passes 2 heures par jour dans les transports. Ensuite, on a compris assez vite, il y a 10, 12 ans, qu’il fallait le faire. J’ai toujours produit des disques, j’avais le matériel, mais pas le lieu. A Paris, on avait du budget pour maxi 2 semaines, qu’est-ce que tu fais en 2 semaines ? Là, je peux faire des albums avec autant d’attention que les Beatles en ont donné pour Sergent Pepper’s. Bien sûr, il faut l’entretenir, mais ça devient une véritable arme de guerre, et dans 2, 3 ans, ça le sera encore plus, c’est sûr !
Et autre chose, tout ce que je fais, je le fais avec ma femme. Sans elle, ce serait impossible. Et j’insiste là-dessus, peut-être pas assez d’ailleurs. C’est particulier de faire tout ça en couple avec un enfant. Je trouve ça chouette de vivre avec les gens, de les aimer, de construire, d’apprendre, de faire des erreurs, mais ensemble. C’est l’idée de groupe aussi, un peu à l’africaine ! J’ai une chance inouïe d’être entouré comme je le suis. Pour Eiffel, il y a les musiciens, mais aussi les techniciens avec qui je bosse depuis très longtemps. On est une vingtaine, ce sont des amis avec qui je bouffe, je discute politique, je vais chercher des champignons. C’est la famille étendue. Putain, on s’aime !
Hey, mais s’ils te sont fidèles, c’est qu’il y a une raison ! Dans la famille, il y a aussi les guitares. Quelles sont-elles ?
Je n’ai pas des tonnes à dire sur le sujet, parce que je ne suis pas très geek, mais j’ai quand même des certitudes. J’ai toujours joué sur une vieille Telecaster parce que ce sont des simples bobinages. Ce n’est pas le gros son ricain, mais elle est précise et a ce truc encore un peu félin. Pour Mousquetaire, j’ai beaucoup utilisé ma Jaguar. Mais j’ai aussi une Gretsch Duo Jet, la guitare de Jack White qui est mortelle, une Gibson Melody Maker de 63, une Mustang, une vieille Guild demi-caisse, mortelle elle aussi, que j’ai achetée à Londres. Je vais beaucoup l’utiliser pour le prochain Eiffel. En acoustique, j’utilise une toute petite guitare qui coûte 200 €, c’est une guitare voyage Martin qui s’est avérée super sur scène. J’ai aussi une vieille Guild acoustique achetée Denmark Street à Londres qui est super, une vieille Martin, 2 flamenca, une à Estelle, une à moi, des petites guitares africaines aussi.
Alors bien sûr, j’utilise des amplis comme Vox, Fender, Marshall, Orange, et beaucoup de pédales. J’aime faire saturer mes guitares électriques en studio, je joue sur le volume, je ne mets pas de pédales et je fais saturer l’ampli. C’est intenable ! Pour Eiffel, on a enregistré en Normandie dans une bergerie, donc rien à 5 km à la ronde, et on était en panne d’essence. Estelle est partie à pied chercher des clopes. Elle m’entendait jusqu’à 3,5 / 4 km. Le truc de dingue !
Pour les deux Mousquetaire, tu es quasi seul à bord et tu es exigeant dans les moindres détails. Tu façonnes ton travail d’arrangement notamment, et si j’utilise le terme “façonner“, c’est en référence à ton père qui est facteur de clavecins. C’est lui qui a influencé ton amour du travail bien fait ?
Oui, c’est capital. Mes premiers héros sont mes parents. C’est pas très rock’n roll de dire ça, mais je n’ai pas de problème de fight, au contraire, ils m’ont aidé, ils sont plus punk que moi. Tu sais, facteur de clavecins et flûtiste à bec, c’est pas gagné pour becqueter. Je suis l’aîné, ils m’ont eu très jeunes, du coup je me souviens bien avoir vécu avec eux dans la merde, toujours à penser à la folie, à créer, à prendre les trucs bien là où ils sont, et il y en a partout. C’est pour ça que je parle souvent dans les interviews de cette notion d’artiste et d’artisan. On va dire que l’artiste, c’est celui qui a l’inspiration, si tant est que ça existe.
C’est toujours mystérieux l’inspiration…
C’est particulier oui. J’aime bien l’idée d’inspiration décrite par Damon Albarn “Les gens disent que j’écris beaucoup, mais en fait dans ma tête, j’ai une piscine avec des chansons qui nagent dedans. Chaque jour, j’en pêche une“. Ce n’est pas très modeste ce que je vais dire, mais je fonctionne de la même manière, ça me parle énormément. La chanson, je ne la trouve pas, elle existe, elle se révèle un peu comme l’écriture au citron.
Alors OK, on est inspirés, il y a des choses qui se passent qui sont un peu mystiques. Ensuite, vient le moment où tu poses un micro, tu prends un câbles XLR, tu le branches, tu fais un gain, avec une table tu mets un compresseur à – 10 dB 4 points, ce n’est pas pour faire mon malin que je dis tout ça, c’est du concret, mais ça, c’est un ciseau à bois, c’est une gouge… c’est l’artisanat. C’est une poésie aussi. C’est la transposition de l’idée que tu avais eue en étant inspiré. J’ai gardé ce sens-là. Mais comme disait Vian, le problème de l’artiste, c’est pas de faire, c’est de faire autrement en étant le plus fidèle possible à ce qu’il a dans la tête. Je ne te cache pas que Nippon Cheese Cake, là où elle était le mieux, c’était quand même dans ma tête ! Et bien réaliser une partie de guitare, sans parler de virtuosité, c’est être dans la bonne émotion. Le pire qui puisse arriver est de ne pas être dans la bonne justesse d’humeur. L’horreur sur scène par exemple, c’est quand une chanson est super bien jouée par tout le monde, mais que toi, tu sens que tu l’as chantée comme une merde intégrale, parce que tu n’as pas pris la bonne branche. C’est dans le détail, mais elle aurait pu faire plus d’effets sur le public. Par contre, comme dit mon père “on va pas chier un tank non plus !“.
Haha, joli ! T’écouter, c’est un peu se lancer dans une chasse au trésor des sons et du sens qui se dévoilent au fur et à mesure. Tu aimes ça, chercher, contourner, affiner, choisir tes sujets comme Artichaut par exemple…
Pour Artichaut, mon but était de faire une petite chanson dans le même esprit que Brueghel, dessinée sur un petit carreau de cuisine. Sauf qu’elle parle d’une personne qui, l’espace d’une demie seconde, ce moment qui peut sembler catastrophique dans sa vie, se dit qu’elle peut se foutre en l’air si ça ne va pas. On peut tous le ressentir. Cette phrase est comme une soupape, rien que de se la dire, elle lui redonne envie de vivre. “Et si tu t’en vas / Je t’attends déjà“. Ça revient à dire que si tu le fais, t’inquiètes, j’arrive ! Donc c’est pas cool à la base, mais dit comme ça, c’est comme si c’était un jeu pas dangereux, tu n’es pas tout seul. C’est très positif finalement.
C’est un sujet comme ça. Après j’ai fait Smartly Stupid que je chante avec ma fille, qui parle de la vie en plein air sans les smartphones !
Nippon Cheese Cake, c’est cette fameuse “chose“ que j’ai trainée dans mes baskets depuis 3, 4 ans. Elle parle de démence, d’une personne prise de panique attaque extrême, avec la peur tout le temps. Sur tout ce temps-là, c’est devenu 27 pages de texte ! Il y avait de tout dedans et dans le désordre. Je me suis trouvé à la veille du mastering sans avoir rien chanté. En même temps je me disais que je ne devais pas faire n’importe quoi, mais comme tout ce que je disais allait dans le même sens, je pouvais peut-être me permettre de faire n’importe quoi. J’ai pensé à David Bowie, Eno et Iggy Pop dans Lodger, Heroes et Low, la période berlinoise où ils ont utilisé la technique du cutter. J’ai tout imprimé, pris une paire de ciseaux et j’ai collé les morceaux sur une feuille. J’ai fait une nuit blanche bien sûr !
C’est personnel bien sûr, mais pour moi c’est une forme de poésie, une poésie musicale. Et en chanson, on ne doit pas nécessairement chercher d’explication au texte, les mélodies suffisent à générer des émotions, ce qui est le cas avec les langues étrangères…
J’aimerais bien, mais je ne peux pas me prétendre quoi que ce soit. J’ai ma manière d’écrire à laquelle des gens sont sensibles, d’autres pas. C’est vrai que j’aime la poésie, sans elle c’est foutu. Après, on peut se demander, c’est quoi la poésie ? Certains pensent qu’Orelsan et Booba, c’est de la poésie. J’aime quand c’est cru, je n’ai pas de problème avec les mots durs, mais je n’aime pas la vulgarité, je n’aime pas quand ils sont utilisés à mauvais escient, cette volonté de provoquer avec des mots complètement désuets comme “enculé“. Bon, c’est dit, OK, même pas peur. Seulement, qu’est-ce qu’ils véhiculent avec ça ? C’est là où ça fait flipper. Je pense que c’est important ce que tu dis. On peut comprendre ce qui se dit même si on ne comprend pas la langue. C’est mon cas avec le chant arabe, il y des choses sublimes que l’ont saisit avec le langage musical, le langage des sons et les mouvements vibratoires parce que ça agit sur les molécules, les atomes, etc. L’art et la poésie sont foncièrement liés à la science, et s’il y a une mystique à avoir, je ne parle pas de religion, le salut est là, j’y crois énormément.
Il y en a un qui est sensible à ton écriture, c’est Alexandre Plank qui t’a demandé d’adapter un texte de ton choix. Tu as choisi Vendredi ou Les Limbes du Pacifique de Michel Tournier. Sublime et prégnant ! Ça a dû être un peu impressionnant, non ?
Ah oui, je me suis même demandé si j’en étais capable. Il m’a répondu “Si Romain, sûrement ! Tu écris des chansons, et ce que je te demande moi, c’est de composer des instrumentaux, il y aura une narration, et d’écrire des chansons en t’inspirant du livre“. C’était dingue ! Je n’avais jamais fait ça.
Est-ce que ça n’a pas été décomplexant d’une certaine manière pour toi, comme une reconnaissance de tes qualités ?
Oui, carrément bien vu, on ne me l’a jamais dit comme ça, mais c’est exactement ça. Ça m’a donné des cartes. Je n’aurais pas fait Mousquetaire tel que je l’ai fait, c’est sûr. Ce que j’ai adoré, c’est le canevas qu’on m’a imposé. J’ai pris un pied monstrueux. Il y avait une contingence de temps qui m’a fait aller très vite. J’ai écrit les 8 chansons en 6 jours ! D’habitude, j’écris les musiques très vite, je les arrange après, mais pour les écrire je vais vite, alors que les textes, je les laisse mariner. Ça m’a étonné que ça puisse venir, peut-être parce que j’ai trouvé un axe un peu léger. Ce qui a été un peu difficile, c’est que Denis Lavant a fait les voix après. Ce sont donc les instrumentaux qui ont inspiré sa voix, mais j’ai l’impression que ça marche, sur scène aussi. Denis est un acteur qui me fascine, il est magnifique ! Il a donné une dynamique dans sa narration. Mais je n’ai pas choisi ce livre pour rien. Je l’avais adoré à 16 ans, je l’avais relu 2 ou 3 fois, et encore 2 fois quand Alexandre m’a fait cette proposition. Je l’avais donc bien en tête ! Je me reconnais dans ce livre-là. J’espère qu’il y aura de nouvelles représentations…
Cloisonner les artistes, tu connais ça avec cette “étiquette“ de rock français, en même temps et à leur décharge, tu as cette attitude, non ?
Je suis plus dans le rock, c’est sûr, mais ce que je reproche repose sur un truc à la con. Je suis Français et j’ai tendance à être dans le domaine du rock et de la pop. S’il y a des analogies à faire, et ils en ont carrément le droit, mais qu’ils aillent les chercher. J’ai donné beaucoup de pistes. Tu ne peux pas parler toute ta vie de Boris Vian, de John Lennon, de Léo Ferré, de Georges Brassens, de Jacques Higelin, de Gesualdo, de Monteverdi, des Pixies, de Frank Black, de Tom Waits, de Joe
Jackson, de Damon Albarn et de Blur pour, parce que tu es Français, qu’on te parle de Téléphone, Noir Désir et Indochine. C’est impossible, à un moment donné, faut ouvrir les oreilles ! Ça devient une lutte alors que ça pourrait être plus cool cat. Pourquoi lutter là-dessus ? Déjà que je lutte avec moi-même. Quand tu écris des chansons, tu es bourré de doutes, tu as des angoisses de dingue, et je trouve que c’est ça le cœur du sujet. J’ai une page blanche, j’ai des idées, je vais la remplir, ça m’excite toujours autant, comme quand j’étais gamin, et de plus en plus.
Un grand merci à Romain Humeau pour le temps qu’il m’a accordé, et à Guillaume Sciota pour avoir organisé cette rencontre…
Sur scène avec :
Estelle Humeau – clavier
Nicolas Bonnière – guitare
Hugo Cechosz – basse
Guillaume Marsault - batterie
En tournée actuellement :
09.02.18 : Montauban - Le Rio
10.02.18 : Charleville Mézières – Le Forum - Les Festives Automnales
24.03.18 : Guyancourt - La Batterie
05.04.18 : Nantes - Le Ferrailleur
06.04.18 : Paris - La Gaité Lyrique
13.04.18 : Le Mée-sur-Seine - Le Chaudron
D’autres dates à venir…
- Forum groupes/Artistes
- ROMAIN HUMEAU-EIFFEL nouvel album tandoori 6
Écrire un commentaire