Vlad : J'ai formé le groupe en 2008 après quelques mois de guitare. J’ai par la suite été rejoint par Blastphemator à la batterie, nous avons enregistré une première démo tape « Rising From Purulence » en 2009. Puis Amphycion a intégré le groupe au poste de bassiste et nous avons donné vie à une deuxième démo tape, « Necrollections », en 2010. Après quelques concerts nous avons fait un deal avec Detest Records pour la sortie du premier EP, « Putrefactive Infestation », en 2011. Par la suite, Blastphemator a quitté le groupe, n'étant plus motivé pour continuer. Nous avons recruté Mörkk pour la batterie en studio et Desecrator pour la batterie en live. Notre second EP, « Now You're In Hell », est sorti en 2012 et nous avons ensuite donné vie à notre premier album, « Putrid Death Sorcery », qui sortira le 28 janvier 2013.
Quand on joue du death « old school », il faut un nom qui claque et qui corresponde bien au registre. Comme Necrowretch ! Comment avez-vous trouvé ce nom ?
V. : À vrai dire, je ne suis pas très friand de ce terme « old school », utilisé un peu partout pour décrire ce qui est tout simplement du death metal. Si ta musique parle de mort, il faut que le nom du groupe t'arrache la gueule ! Quand je vois des groupes de « death-jenesaisquoicore » avec dans le nom « forsaken », « karma » ou « you and me » ça me donne juste envie de gerber. Dans le cas de Necrowretch, nous sommes partis avec l'idée de créer un monde putride au sein duquel le chaos s'installe, ajouté à cela que je suis un fanatique de tous ces groupes commençant par « necro ».
« Putrid Death Sorcery » a-t-il été composé en 2011 et 2012 ou s'agit-il de chansons que vous trainez depuis déjà un certain temps ?
V. : Mis à part les deux derniers titres qui sont issus des démos, tout est neuf et a été composé entre 2011 et 2012. Il a fallu un an et demi de boulot pour écrire ces neuf nouveaux titres.
Tu cites régulièrement le premier album de Death comme catalyseur de tes envies musicales et il est vrai qu'on retrouve l'ambiance de celui-ci sur le disque. Qu'est-ce qui rend Death si grand à tes yeux ?
V. : Sans « Scream Bloody Gore », je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui... Cet album délivre l'essence du death metal pur et dur, la musique est totalement possédée et la fusion entre deux futures légendes du death metal – Chuck Schuldiner et Chris Reifert – place pour moi ce disque au sommet de tout ce qui a pu se faire dans le genre. Tant au niveau technique que sur le son ou le rendu final, tout est juste parfait, et c'est la preuve incontestable que le death peut être joué sans aucun blastbeat.
Vous êtes le premier groupe français à signer chez Century Media depuis Mercyless. Comment expliques-tu qu'il a fallu attendre si longtemps et que représente cette écurie pour toi ?
V. : Je n'ai aucune idée à ce propos... Nous jouons notre death metal à fond, avec beaucoup de sincérité, et nous n'avons jamais cherché à provoquer les choses. Pour moi Century Media représente des groupes comme Asphyx, Morgoth ou Grave, mais il représente aussi pour nous l'opportunité de travailler avec des professionnels totalement investis dans le metal !
Le terme « Putrid Death Sorcery » est-il la façon la plus judicieuse de résumer votre musique ?
V. : Je voulais un titre qui tape et te reste en tête, quelque chose pour résumer l'album. En plus du poids de ces trois mots, c'est aussi un concentré de tout ce qu'il y a de plus malsain dans notre musique. C'est aussi une façon de rendre hommage à un album que j'ai cité plus haut...
Bien qu'il ne s'agisse pas exactement d'un véritable concept album, il y a tout de même un trait d'union entre les onze titres de Putrid Death Sorcery. Tu peux nous en dire plus ?
V : C'est une sorte de sinistre histoire qui raconte la transformation d'un prêtre un peu trop zélé en une horrible araignée démoniaque ouvrant les portes de l'enfer... L'auditeur pourra également découvrir les créatures servant ce prêtre-nécromancien ainsi que les milles tortures infligées aux pécheurs. Tout cela est bien sur très inspiré par le death metal que j'écoute au quotidien, mais aussi par les livres et les films d'horreur.
Le son de guitare est aux antipodes du death moderne et propre sur lui. Est-ce que tu vois le groupe évoluer vers un death plus progressif et clean comme Death, d'ailleurs ?
V. : Je vomis tout ce soit disant death metal avec un son cristallin ! Jouer quarante-cinq riffs à la seconde et des solos en shredding, même si cela est très bien exécuté, ça ne fera jamais de ces groupes du death metal ! Death a su évoluer tout en restant fidèle à ses racines, et il faut aussi reconnaître le génie de Chuck Schuldiner, qui, même dans « Control Denied », a su entraîner l'auditeur dans cet univers parallèle à Death. Je ne sais pas trop ce que Necrowretch deviendra par la suite, il y a déjà eu beaucoup d'évolution par rapport aux démos, mais je pense que la suite sera tournée vers quelque chose de plus agressif encore !
Quel matériel de guitare as-tu utilisé pour l'enregistrement de « Putrid Death Sorcery » ?
V : Une Ibanez Destroyer DTT700, accordée en Si, branchée sur un Mesa Boogie.
Comment as-tu appris la guitare et comment est-ce que tu t'améliores au quotidien ?
V. : Grâce à Guitar Pro et à toutes les tablatures disponibles sur internet. Au quotidien, je m'entraîne avec le métronome de plus en plus rapide et j'essaye de jouer correctement Death, Dissection ou Emperor.
Quels sont les guitaristes qui t'impressionnent le plus ?
V. : Chuck Schuldiner, Quorton, Jon Nödtveidt, Evil Morgan...
Pour finir : les plans de Necrowretch en 2013 ?
V. : Célébrer la sortie du premier album et faire un maximum de concerts un peu partout en Europe... Écrire de nouveaux titres dans une veine encore plus bestiale, bref : tout détruire !
V. : Mis à part les deux derniers titres qui sont issus des démos, tout est neuf et a été composé entre 2011 et 2012. Il a fallu un an et demi de boulot pour écrire ces neuf nouveaux titres.
Tu cites régulièrement le premier album de Death comme catalyseur de tes envies musicales et il est vrai qu'on retrouve l'ambiance de celui-ci sur le disque. Qu'est-ce qui rend Death si grand à tes yeux ?
V. : Sans « Scream Bloody Gore », je ne serais pas la personne que je suis aujourd'hui... Cet album délivre l'essence du death metal pur et dur, la musique est totalement possédée et la fusion entre deux futures légendes du death metal – Chuck Schuldiner et Chris Reifert – place pour moi ce disque au sommet de tout ce qui a pu se faire dans le genre. Tant au niveau technique que sur le son ou le rendu final, tout est juste parfait, et c'est la preuve incontestable que le death peut être joué sans aucun blastbeat.
Vous êtes le premier groupe français à signer chez Century Media depuis Mercyless. Comment expliques-tu qu'il a fallu attendre si longtemps et que représente cette écurie pour toi ?
V. : Je n'ai aucune idée à ce propos... Nous jouons notre death metal à fond, avec beaucoup de sincérité, et nous n'avons jamais cherché à provoquer les choses. Pour moi Century Media représente des groupes comme Asphyx, Morgoth ou Grave, mais il représente aussi pour nous l'opportunité de travailler avec des professionnels totalement investis dans le metal !
Le terme « Putrid Death Sorcery » est-il la façon la plus judicieuse de résumer votre musique ?
V. : Je voulais un titre qui tape et te reste en tête, quelque chose pour résumer l'album. En plus du poids de ces trois mots, c'est aussi un concentré de tout ce qu'il y a de plus malsain dans notre musique. C'est aussi une façon de rendre hommage à un album que j'ai cité plus haut...
Bien qu'il ne s'agisse pas exactement d'un véritable concept album, il y a tout de même un trait d'union entre les onze titres de Putrid Death Sorcery. Tu peux nous en dire plus ?
V : C'est une sorte de sinistre histoire qui raconte la transformation d'un prêtre un peu trop zélé en une horrible araignée démoniaque ouvrant les portes de l'enfer... L'auditeur pourra également découvrir les créatures servant ce prêtre-nécromancien ainsi que les milles tortures infligées aux pécheurs. Tout cela est bien sur très inspiré par le death metal que j'écoute au quotidien, mais aussi par les livres et les films d'horreur.
Le son de guitare est aux antipodes du death moderne et propre sur lui. Est-ce que tu vois le groupe évoluer vers un death plus progressif et clean comme Death, d'ailleurs ?
V. : Je vomis tout ce soit disant death metal avec un son cristallin ! Jouer quarante-cinq riffs à la seconde et des solos en shredding, même si cela est très bien exécuté, ça ne fera jamais de ces groupes du death metal ! Death a su évoluer tout en restant fidèle à ses racines, et il faut aussi reconnaître le génie de Chuck Schuldiner, qui, même dans « Control Denied », a su entraîner l'auditeur dans cet univers parallèle à Death. Je ne sais pas trop ce que Necrowretch deviendra par la suite, il y a déjà eu beaucoup d'évolution par rapport aux démos, mais je pense que la suite sera tournée vers quelque chose de plus agressif encore !
Quel matériel de guitare as-tu utilisé pour l'enregistrement de « Putrid Death Sorcery » ?
V : Une Ibanez Destroyer DTT700, accordée en Si, branchée sur un Mesa Boogie.
Comment as-tu appris la guitare et comment est-ce que tu t'améliores au quotidien ?
V. : Grâce à Guitar Pro et à toutes les tablatures disponibles sur internet. Au quotidien, je m'entraîne avec le métronome de plus en plus rapide et j'essaye de jouer correctement Death, Dissection ou Emperor.
Quels sont les guitaristes qui t'impressionnent le plus ?
V. : Chuck Schuldiner, Quorton, Jon Nödtveidt, Evil Morgan...
Pour finir : les plans de Necrowretch en 2013 ?
V. : Célébrer la sortie du premier album et faire un maximum de concerts un peu partout en Europe... Écrire de nouveaux titres dans une veine encore plus bestiale, bref : tout détruire !
Necrowretch - Putrid Death Sorcery
Century Media
www.necrowretch.net