Quittons un peu le hard métal et empruntons un chemin de traverse, histoire de prendre l’air au son de la guitare sèche et légère de Kandid… (deux en fait : une Taylor Big Baby et une Martin DX1). A qui veut l’entendre, ce sont 13 chansons teintées pop-folk, 13 textes poétiques faussement naïfs inspirés de sa vie, 13 paysages vus du cœur, partant du rêve qui vise un horizon infini, en passant par la réalité qui dresse obstacles et tristesse. La réalisation de ce premier album, enregistré entre Clermont-Ferrand et Besançon, a été confiée à Christophe Darlot, pianiste d’Aldebert. C’est sans doute d’une écoute attentive de l’un et de l’autre qu’est née cette complicité artistique évidente car ladite réalisation est en osmose absolue avec l’univers de l’artiste, tout y est finement mis en valeur.
Loin des guitares hurlantes aux riffs improbables, celle de Kandid n’en est pas moins vivante et chaleureuse, même s’il nous dit être prêt à prendre La Place du mort sur le premier titre ! Rien n’est si simple, car on sait bien que les mélodies a priori les plus faciles sont les plus complexes à mettre en œuvre. Il suffit pour cela d’écouter de plus près La Berceuse définitive, On s’attend ou encore Quand j’serai grand pour s’en convaincre. Et ce n’est pas se simplifier la tâche que de convier la chorale de l’Ecole de Musique d’Aulnat sur Nos renaissances. Fallait oser… L’accompagnement de chacun des musiciens y est forcément pour quelque chose, alors citons Thierry Astruc à la batterie, Antoine Saliva à la basse, et Bénédicte Piat au violoncelle et claviers. Ont également été invités le quatuor à cordes Arc & Fact et Jeff Chalaffre du groupe Lorlanj.Remarquons la présence d’Aldebert à la guitare électrique sur 3 titres et de Ludwig Martins (guitariste de Kaolin) et ce n’est pas un hasard. Car si le nom de Kandid n’est pas encore des plus connus, il a été repéré et entendu par de nombreux artistes, et non des moindres, dont il a fait la première partie. Notons entre autres et dans le désordre Miossec, Bertignac, Kaolin, Raphaël, Daniel Darc, Florent Marchet, Cocoon, etc. Avec tout ça, si l’album qui n’est pas encore « labelisé » ne trouve pas sa signature… Discograph a d’ores et déjà repéré cet auteur-compositeur-interprète lors du concours 2010 En Français dans le texte dont il est sorti vainqueur et a sorti un EP. Naturelle, proche et généreuse, telle est la musique de Kandid.
Line-up
Kandid (guitare, voix)
Thierry Astruc (batterie)
Antoine Saliva (basse)
Bénédicte Piat (violoncelle, claviers)
Quatuor Arc & Fact (La Berceuse définitive, La Comptine de l’araignée, Nos renaissances, Louise, Les Absences et La Chanson de trop)
Jeff Chalaffre (guitare sur Louise et Les Absences – Co-écriture des arrangements cordes sur Louise, La Berceuse définitive et Les Absences)
Aldebert (guitare électrique sur La Place du mort, On s’attend et A qui veut l’entendre)
Ludwig Martins (guitare électrique, glockenspiel et chœurs sur La Berceuse définitive)
Dates de concert
5 mai – Paris, Espace Jean Dame (+ Polo et Joël Favreau), 20 h
13 mai – Paris-Bordeaux, IDTGV 2951, 8h30
13 mai – Bordeaux, El Chicho (+ Leimotiv)
14 mai – Bordeaux-Paris, IDTGV 2954, 11h30
27 mai – Saint-Bonnet le Château, Le Quelque-part, 20h30
12 juin – Saint-Trivier de C., Concert à emporter, 19h
17 juin – Vieure, plein-air, 20h30
27 août – Arsac-en-Velay, concert à emporter, 19h
12 novembre – Cebazat, Festival Sémaphore en chansons, 19h
Track-list (en gras les morceaux essentiels)
1. La place du mort 2 :59
2. La berceuse définitive 4 :34
3. La comptine de l’araignée 2 :28
4. On s’attend 3 :00
5. Nos renaissances 2 :59
6. Louise 4 :33
7. Le pollen2 :31
8. Sous ton pull 3 :34
9. La surface des choses 2 :03
10. Quand j’serai grand 2 :47
11. Les absences 3 :17
12. A qui veut l’entendre 3 :48
Chanson cachée : La chanson de trop 5 :19
Kandid - A Qui Veut l'Entendre...
www.kandid-music.com
www.myspace.com/kandidmusic
Écrire un commentaire