Le fait que la France dise « Non » à la Constitution Européenne n’a pas découragé les auteurs de The Final Countdown de faire leur promo dans l’Hexagone. Europe confirme que sa reformation n’était pas un one shot et revient avec un solide Secret Society qui va enrichir son répertoire de quelques futurs classiques.

Guitare Live : Revenons sur tes débuts. Qu’est-ce qui t’a attiré dans la musique au départ ?

John Norrum : La musique est un truc de famille en fait. Ma mère et ses frères jouaient tous de la guitare et j’ai donc rapidement eu envie d’essayer par moi-même ! Même mon grand-père jouait de la guitare (rires) ! J’avais la guitare dans les gènes. Je crois que je n’avais pas vraiment le choix en fait. Vers cinq-six ans, je me rappelle que j’ai commencé à m’intéresser à des disques qui appartenaient à mes parents comme ceux d’Elvis par exemple et beaucoup d’autres artistes rock des années 50. Ca m’a orienté vers la guitare car au tout départ je voulais faire chanteur !

Guitare Live : Mais par la suite tu t’es intéressé à d’autres instruments aussi…

John Norrum : Oh oui ! Je joue de tout : de la batterie, un peu de claviers, de la basse, etc.

Guitare Live : Très bien. Parlons d’Europe et de votre reformation. Comment dirais-tu que le groupe a changé depuis que cette reformation a eu lieu ?

John Norrum : Le groupe est nettement plus orienté vers la guitare maintenant. Notre musique est bien plus heavy aujourd’hui que dans les années 80. Nous étions finalement très pop-rock dans le temps. On appelait ça du hard rock mélodique. En concert, nous étions un peu plus heavy mais sur disque ça restait tout de même assez gentil. Nous étions très jeunes –je n’avais que dix-sept ans au moment du premier CD- et nous n’étions pas encore très mûrs. Nous n’étions pas encore des hommes (rires) ! Maintenant, nous sommes nettement plus agressifs tout en gardant une solide base mélodique car ça reste ce que nous préférons. Secret Society représente un bon mélange de tout ce que nous savons faire.

Guitare Live : Je suis d’accord : depuis votre reformation, vous sonnez comme un vrai groupe de hard rock. D’ailleurs, qui est responsable des penchants les plus heavy de votre musique ? Toi ? Joey Tempest ?

John Norrum : Ah non déjà c’est certain que ce n’est pas Joey (rires) ! C’est un fan de pop. Il ne jure actuellement que par des groupes de pop anglaise. Je pense que je suis responsable en grande partie du côté pêchu de notre musique. Notre précédent disque était vraiment sombre et pesant pour nous. Toutefois, Joey trouve de temps en temps quelques riffs un peu plus rock ; sans doute pour me faire plaisir (rires) ! Toujours est-il que nous formons tous les deux une bonne équipe complémentaire.

Guitare Live : Est-ce que tu es toujours anxieux au moment où un nouvel album d’Europe sort ? Tu lis les critiques qu’on écrit sur vous ?

John Norrum : Pas vraiment. L’opinion des gens ne m’importe pas énormément. C’est agréable quand ils aiment mais le disque est un succès si et seulement si nous en sommes satisfaits au sein du groupe. C’est le cas pour Secret Society, donc c’est parfait. C’est un disque qui vit par lui-même. Il ne plaira pas à tous les fans qui ne nous ont pas encore entendus depuis la reformation. Dans ce cas, qu’ils aillent acheter du Britney Spears (rires) ! Ca ressemble à The Final Countdown où il n’y a en fait quasiment pas de guitares non plus, en dehors du solo dont tout le monde se souvient.

Pour en savoir plus

Le site de John Norum :
http://www.johnnorum.com

Le site d’Europe
http://www.europetheband.com
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John Norum (Europe)

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