El Phaco a écrit :
On devrait interdire aux guitaristes de jouer du jazz
Plus sérieusement, elle joue super bien, mais il y a presque toujours un truc qui me dérange en guitare jazz, surtout dans ce registre particulier : on a perdu toute la folie et l'explosivité des cuivres, sans pouvoir non plus imprimer la richesse harmonique d'un piano. YMMV comme disent les britons, c'est éminemment subjectif, mais c'est un sentiment que je retrouve souvent quand j'écoute ce style de zique.
Ouais, on devrait surtout pas jouer « ténor madness » à la tV en 3’30 mm...
Quand aux Briton’s et le jazz...
Si tu prends la peine d’ecouter Son premier album elle est avec Hank Jones, un super pianiste (sur kind of blue/ Freddy The freeloader avec Miles Davis).
Sur lequel elle lui fait une grande place, amenant cet album à haut niveau.
Pas de cuivres certes, mais dans le jazz, les sax ténors évitent les guitaristes et inversement.
Personnellement, j’ecoute avant tout les grands ténors.
De même que les pianistes favorisent le trio quand le melon leur prends (Keith Jarret mais il est pas le seul).
Contrairement à des des pianistes comme horace silver qui « rassemblent ».
Les disques d’emily Remler ne sont pas surproduit, ça sonne dans l’esprit blue note 57 et c’est déjà un exploit.
Bon elle était de NY ça explique le truc , pas ramolli par les palmes de L.A et le music bushes.
Sobre, classe sans prétention.
A la même époque Metheny se noyait dans la reverb et les compresseur et créait la meilleure musique d’ascenseur Jamais produite (travel)
Benson partait en guimauve , trop de WE à L.A de chirurgie esthétique et de CC.
Carlton et Ritenour abusaient du laid back californien (oh la la, ce que je vais prendre...mais je m’en Fout)!!!????????
Ce n’est que mon avis et je ne veux convaincre personne.
Quand à ce poncif sur les pianistes , les rois de la richesse harmoniques, qui sont probablement les plus égocentriques du jazz, je suis désolé, même bill Evans , aussi génial qu’il soit, fini, par être soûlant car dans sa formule de trio où il occupe tout l’espace.
Et Keith Jarret; le casse couille absolue (à part quand il jouait avec son quartet américain), mais quand il a commencé à jouer en Europe et à faire du pognon avec le Kolh concert; mama Mia on en a pris pour trente ans.
Rien à voir avec la candeur de Monk et sa musique sépia mal fagotée mais tellement belle.
Lui, le Keith, c’est du gaspillage ; quand on voit la créativité qu’il avait avec Charles Lloyd vers 67...(the dervish dance/Charles Lloyd)
Bon, quand on écoute ses standards en trio (une dizaine de disque tout de même ), on peut se rabattre sur le solo de Dejohnette, le meilleur batteur du jazz de tout les temps et son contrebassiste Dave Holland meilleur contrebassiste avec Ron carter....
Il sait recruter le Keith...
Et si tu veux de l’explosIf, faut jeter un oreille sur Charlie Christian et les enregistrements du Minton’s; la ca joue les bas-fonds, vraiment et on entend les poivrots kiffer quand il joue... y’a des trombones des trompettes (et Monk au piano accessoirement).
L’époque où le jazz était sauvage...
Faut pas juger ce style trop rapidement surtout sur ce qui a été enregistré à partir de 1965.
Faut surtout en écouter beaucoup du jazz et longtemps.
Sans se forcer.
Tout est construit sur les base de l’autre.
Du disque de l’autre.
Tout le monde joue sur les disques de tout le monde.
Tout le monde a droit à son solo.
Le Wes Montgomery « live in Paris » et très bien; il est au top et il invite un saxophoniste sur la moitié des morceaux.
Je te le conseille.
Tu peux essayer rené Thomas aussi, un belge torturé, autodidacte, il a fait de belles chose « hors format ».