Thierry-Pastor a écrit :
Biosmog a écrit :
malgré qu'elle soit "réglée d'usine
"malgré que" n'est pas français.
Comme le signale Breizhatav, atao, (—Yecʼhed mat !),
"Malgré que" est en effet, au-delà de tout purisme et sans épilogue, parfaitement
"phrancé–fransset".
Ce genre de reproche fut malheureusement celui qu'employa un brave homme, un peu neuh–neuh, au talent et à l'œuvre dispensables, qui avait nom André Gide quand, aux alentours de décembre 1912, il reçut au comité de lecture de la NRF, chez Gallimard, un manuscrit intitulé
"Du côté de chez Swann" dont il refusa l'édition au motif qu'il était plein de duchesses, de princesses et de courtisanes, avec la sanction suprême qu'était cet emploi de "malgré que" ; oh très chère qu'il est beau mon caniveau !
Bon, depuis 1891, une rance petite jalousie le tenaillait à l'encontre de l'auteur de Swann, enfermé dans sa chambre de liège.
Le pauvre Dédé, il en a mis des années et des années à effacer la tache sans remède faite au plastron et à l'art plus que profond du petit Marcel,
«moi, l'étrange hibou, réveillé dans la nuit...», qui n'eut d'autre solution que d'aller porter derechef le
"corpus delicti" à Bernard Grasset qui le publia sans attendre.
Ouf !
Ça doit être cela les influences littéraires de la Straight O'Cast Her et ses digressions toujours en plein dans le sujet...
Non ???
Comment ça, non ??? .
Bonsoir à Red, en passant...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.