Citation:
Tu ne comprends pas ce que je dis.
Les trois quarts des notes que Bartone joue dans son impro elles ne sont pas chantées et pensées intérieurement.
Si pour moi c'est du déboulage physque de notes c'est parceque ça s'entend, ça s'entend que toutes les notes qu'il joue ne viennent pas de la pensée de notes au niveau de l'esprit, c'est à dire ce qu'on entend dans sa tête quand on à un air de musique dans la tête par exemple.
Ce qui se passe c'est qu'il se balade plutot physiquement sur des shémas de gammes qui vont coller au morceau.
Ca s'entend de la même façon qu'on entend tout de suite quand quelqu'un lit un texte à haute voix et qu'il comprend pas ce qu'il lit, ça s'entend dans le ton, dans l'intonation de la voix, le flow est pas en accord avec le sens des phrases et le sens parait déconnecté du contenu.
Et je parle de son impro là.
Et ça c'est pas une question de gout ou de style.
Quand un comédien ou acteur joue mal et qu'il interprete mal un texte ne le vie pas vraiment et qu'il parait pas dans le rôle, cela s'entend ou se voit aussi. Je trouve que c'est un peu du même ordre.
C'est comme le bassiste dans la vidéo de Bartonne, au début on voit bien qu'il commence à tenter de construire des phrases et après il calle et s'appuye surtout sur des gammes, on sent qu'il n'y a pas une bonne connection entre le chant intérieur et la musique qui sort du manche.
C'est dur à faire oui c'est clair, mais à ce niveau je préfère sentir une connection entre la musique de l'esprit et là musique qui sort sur l'instrument, quitte à se forcer à jouer lentement. C'est pour ça qu'un mec comme Bartonne m'impressinnera pas par sa technique seule et surtout au delà de m'impressionner, ne me donnera pas envie de l'écouter. Sur des compos simples il a surement des trucs à dire, mais là en impro ça n'est aucun intérêt (pour moi).
completement d'accord, de toute facon dès lors que tu joues des plans il n'y a plus d'impro, sa tue l'impro. Les plans on peu en balancer quand on a plus d'idée... (c'est ce que dit Robben Ford d'ailleurs). Les Glivers ne pensent pas comme ça à priori et s'extasient davantage sur le nombre de plans que contient une prestation que ce qui a réellement été crée dans l'esprit de l'improvisateur.