rapideyemove a écrit :
Les insultes me distraient.
Mais le sujet n'est pas là.
Peut-être est-ce simplement l'impuissance à parler, à tenir parole ; à croire qu'il suffit de voter, par exemple, pour croire avoir une conscience.
J'espère tout aussi simplement que certains ici présents l'auront repéré. Et savent mieux que moi ce que nous venons partager ici. Justement.
À ce prix-là, je vaux bien le prix d'un crétin.
À cette heure, tardive, je me rappelle les mots d' un autre connaisseur des Fabs F., Philippe Pascal, le chanteur des défunts Marquis de Sade et Marc Seberg : « le sens expire, l'expression prime ».
Vu que cela n'a aucun intérêt, mais c'est aussi à la fin le sujet, je me suis tenu à travailler, ce soir, à la guitare, à la voix, « Two sisters » de Ray Davies, vous savez, cette épopée en deux minutes, « She was jealous of her luxury flat », puis l'hilarant « Rocky Racoon », enfin le « Blackbird ».
Juste après « I'm so tired » et un des sommets que je visite souvent « Dear Prudence »
Avant de finir la soirée sur Marc Bolan : « Well, you can tear a plane in the falling rain. I drive a Rolls Royce 'cause it's good for my voice
But you won't fool the children of the revolution »
J'ai ainsi toujours de quoi sortir de mes cloisons.
Mais jamais de mes gonds.
Hygiène comme disait Baudelaire.
L'élégance est un rituel.
HS : rapideyemove, finalement je trouve tes messages assez Beatlesiens, ça fait du bien, un peu de forme, et du sens qu'il faut aller chercher sans certitude; ça change du style "pressé, agacé, courtois, dysorthographique…" qui règne souvent sur les forums.
'Love me do' reste quand même une superbe compo… Même si elle semble datée, justement elle a fait date.