Citation:
Contrairement à la période 1992-1993, où l'immobilier avait été en crise essentiellement en région parisienne pour les appartements et dans les très grandes agglomérations pour les maisons, depuis fin 2008 sont concernés :
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tous les secteurs géographiques : les grandes comme les petites agglomérations, la mer comme la montagne, l’urbain comme le rural,
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tous les types de biens, le bâti comme le non bâti, les appartements comme les maisons, le terrain isolé comme le terrain en lotissement, le studio comme le grand appartement.
Il faut cependant relever que cette baisse de volume est une moyenne sur l'ensemble de l'année, baisse qui s'est subitement amorcée au 1er trimestre, pour bondir au 4ème trimestre à
plus de 20 % en ce qui concerne les maisons et à près de 24 % en ce qui concerne les appartements anciens.
Le marché immobilier devrait se caractériser en 2009 :
- CONCERNANT LE VOLUME
Par la continuation d'une contraction des volumes dans l'ancien, si l'on en juge par les chiffres observés en ce début d'année,
la contraction devrait être de plus de 30% au premier trimestre 2009 par rapport au même trimestre 2008.
- CONCERNANT LES PRIX
Contrairement à 2008, une baisse assez sensible des prix devrait s'opérer.
- A Paris, comme dans les Grandes Métropoles de Province, les quartiers d'excellence ou les biens "zéro défaut" (bonnes qualités de prestations, bonne orientation, bonnes prestations environnementales…), les prix se maintiendront voir pourraient continuer à augmenter très
légèrement. Ce phénomène avait déjà été observé dans la période 1992-1998.
- Hors cette catégorie, pour les grandes métropoles alliant dynamisme économique, flux migratoires positifs et soleil, la baisse des prix devrait se situer, en moyenne, plus près de 10% que de 5%
- Dans les centres villes des autres grandes métropoles de province et d'une manière plus générale dans l'ensemble des villes de province, la baisse des prix devrait être de l'ordre d'au moins 10% en moyenne.
- Enfin, les maisons et les terrains à bâtir dans les périphéries de toutes les villes devraient le plus pâtir de la situation actuelle puisque la baisse des prix devrait s'y situer entre 10 et 20%.