lomdelamancha a écrit :
C'est l'étroitesse de votre monde régit par la peur qui vous empêche de voir
la joie de vivre et le libre arbitre sous le voile d'une femme.
Putain, faut que j'arrête le thé et g.com en simultané, j'ai encore salopé mon écran.
NON, je ne mets pas toutes les traditions dans le même panier. Tu déformes mes propos histoire de noyer le poisson... Pas bien, ça.
Les traditions millénaires en question, ce sont celles qui t'ont fait sortir la perle d'anthologie ci-dessus : traditions religieuses d'oppression de la femme, traditions auxquelles se heurtent de plein fouet les femmes dont il est question dans les articles que je citais.
lomdelamancha a écrit :
Non, je ne jette pas la pierre à la femme adultère et
je ne dévoile pas celle qui veut rester prude et discrète.
Ou comment le relativisme culturel favorise l'intégration d'un credo euh... intégriste...
Sérieusement, réfléchis un peu plus à tout ça... Je sais bien que tu en as les moyens. Ton pdv part d'un bon sentiment, mais il est totalement à côté de la plaque : il n'est pas question de déshabiller qui que ce soit ! (Côté discrétion, faudra aussi revoir la copie.)
Il s'agit de protéger la laïcité et le vivre-ensemble en France - d'éviter des signes qui affaiblissent encore un lien social déjà bien ténu en proclamant la supériorité, sur un consensus global qui fonctionne, de règles particularistes conçues pour séparer et opprimer...
...de fournir aux plus lucides des voilées françaises les moyens d'envoyer sur les roses les barbus qui les manipulent... et oui, d'éviter que ne s'implante dans le pays une nouvelle religion totalitaire (on a réussi à le déchristianiser, pas question que ça recommence)...
...et enfin, de ne pas trop mettre de bâtons dans les roues aux femmes qui, dans des pays arriérés, cherchent à s’émanciper.
Encore une fois, non, il ne s’agit pas de rejeter gratuitement des traditions agraires, musicales, ou que sais-je : il s’agit très précisément d'affirmer le droit de tout être humain de ne pas subir les conséquences de la connerie d'autrui, à commencer par la volonté de puissance de son con-joint et des représentants autoproclamés de tel ou tel être fictif.