Défi blagues

Rappel du dernier message de la page précédente :
caribou71
conne celle-là mais marrante

Un type rend visite à sa grand-mère en compagnie d'un de ses potes.

Pendant tout le temps que le petit-fils parle à son aïeul, l'autre bouffe des cacahuètes, jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus.

A leur départ, le copain remercie la grand-mère pour les cacahuètes.

- Mangez-en tant que vous voulez, répond la grand-mère, à mon âge je ne peux que sucer le chocolat qu'il y a autour !



******


Madame téléphone à son mari de son lieu de vacances :

- Tout va bien ? Le chat est en forme ?

- Non, il est mort !

- Tu pourrais me ménager, me préparer à cette terrible nouvelle. Tu aurais pu me dire qu'il se promenait sur le bord du balcon. Et maman, elle va bien ?

- Elle se promenait sur le bord du balcon...
VanWar
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What's the differences between a snowman and a snowwoman?
.
.

Snowballs !
C'EN EST TROP JE QUITTE LE BRODELM.


AVIS DE RECHERCHE : Une Edwards Ken ALoha
https://www.guitariste.com/for(...).html

Jumeau maléfique comique d'elmamar
Fannysissy
numero27 a écrit :
Alors c'est un noir gay vegan, un juif pratiquant souple et un islamiste pédophile qui rentrent dans un bar .
A l'intérieur il y a un blanc qui claque des genoux devant une bière les mains sur les oreilles
Le noir lui caresse l'épaule et dit au barman, " la même chose que le monsieur"
Le juif pratiquant souple s'immisce entre les 2 et commande un lait fraise,
là dessus l'islamiste pédophile s'approche demande au blanc, t'es quoi toi ? le catho autiste ?
et le mec lui répond : "Nan je suis modo sur gcom je veux surtout pas entendre la suite !"

badoum tsss


moi je trouve ça fabuleux
Zorzi
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Un homme fait la queue à la caisse au supermarché quand il remarque une grande blonde canon qui lui fait un petit signe de la main et lui sourit.
Il s' approche et s'adresse à elle gentiment : " Excusez- moi, on se connaît ? “
Elle répond en souriant : “Je peux me tromper, mais je pense que vous êtes le père d'un de mes enfants ! “
Les souvenirs du type le renvoient vers la seule et unique fois où il a été infidèle et il demande :
"Nom de dieu, tu ne serais pas la petite cochonne que j'ai sautée sur la table devant tous mes potes lors de la beuverie de Noël au boulot, pendant que ta copine me fouettait avec un céleri mouillé et qu'une autre me poussait un concombre dans le trou de balle ?”
"Euh non ... répond-elle en rougissant jusqu'aux oreilles, je suis la nouvelle institutrice de votre fils."
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C'est intéressant comme discussion Qu'est-ce que l'humour, qu'est-ce qui fait rire, qu'est-ce qui sépare le drôle de l'ignoble ?

Plus spécifiquement ici, est-ce que se moquer d'un faible est drôle ? Est-ce qu'évoquer la faiblesse du faible est drôle ? Le faible pouvant être un enfant, un handicapé, un malade, mais aussi un opprimé, comme une femme dans une société patriarcale, un homo dans une société homophobe, un noir dans une société raciste, etc.

On pourrait aussi dire que la limite entre s'amuser du cliché et simplement le ressortir est ténue. Faire reposer une blague sur le fait que les portugais sont sensés être poilus, les arabes voleurs, les juifs pingres, les femmes bêtes, est-ce que c'est se moquer du cliché ou des gens ?

Personnellement, je vois les choses comme ça : la misère, la douleur, l'oppression, sont sources légitimes d'humour, quand on en est la victime. C'est une façon bien connue et très efficace de s'approprier son malheur et d'y survivre. Quand on n'est pas concerné, c'est-à-dire quand on est non miséreux, bien portant, non opprimé, on est dans le domaine de l'ignorance au mieux, de la moquerie au pire, et le moins qu'on puisse dire est que c'est un manque de respect. On peut le choisir, mais il faut l'assumer. Enfin, quand on est carrément de l'autre coté du manche, c'est-à-dire quand on est affameur, tortionnaire, oppresseur, là on quitte définitivement le domaine de l'humour pour rester dans le domaine de la malveillance.

On peut coupler ça à l'auditeur, qui peut également être concerné, non concerné, ou de l'autre coté du manche. Alors l'humour prend tout autant de significations différentes : dénonciation, protection, affirmation de son pouvoir, etc. Dans un pays dominé par l'église, se moquer des curetons, c'était salvateur. A l'inverse, dans un pays qui pourchasse la femme voilée, se moquer d'elle c'est en rajouter à son malheur. Entre homos, faire des blagues sur les homos permet de partager une expérience commune, se rassurer, se serrer les coudes. Quand un homme fait une blague sur les blondes sans réaliser que la nana en face, elle en entend 5 par jour, ce à quoi s'ajoute les commentaires sur son physique et les mains aux fesses dans le métro, c'est être méconnaissant et insensible. Aux USA, un noir a quelque part le droit implicite d'utiliser le mot "nègre" ("nigger", très agressif et péjoratif en langue anglaise), un blanc non. idem en France, il n'est pas rare de considérer que les homos ont le droit d'utiliser le mot "pédé", alors que le même mot utilisé par un hétéro sera entendu comme malveillant.

On peut s'insurger contre ces états de faits, mais à mon avis, c'est en vain. La société et son histoire étant ce qu'elles sont, nos paroles portent parfois des notions d'insultes ou à l'inverse de respect, et l'humour n'est, finalement, jamais une réelle raison de s'en affranchir.

Devant toute blague (et à vrai dire d'autres sujets...), j'aime me poser la question : est-ce que les gens y sont traités avec respect ? Si la réponse est non, on peut décider que c'est drôle si on le souhaite, mais la réalité reste là : on a manqué de respect à des gens. Personnellement, ça a tendance à m'empêcher de rire. Même si ça n'est pas toujours.

Certains appellent ça la dictature du politiquement correct, moi j'appelle ça le respect de l'autre, voire, en particulier, la protection des faibles.

En ce sens, rire entre hommes blancs hétéros valides des femmes, des noirs, des homos, des handicapés, et bien non, ça n'est pas drôle, c'est simplement entretenir un système de domination que, de mon coté, j'exècre.

Finissons en disant qu'heureusement, il est tout à fait possible et même plutôt facile de rire d'autres choses Le sujet ici est plein de blagues hilarantes ne reposant pas sur la douleur des autres, autant ne pas s'en priver !
tiep
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se rapproche t on des autres quand on rit?
megatiep
mifl
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tiep a écrit :
se rapproche t on des autres quand on rit?


Ainsi parlait zarathoustra
billou
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Basstyra a écrit :
C'est intéressant comme discussion Qu'est-ce que l'humour, qu'est-ce qui fait rire, qu'est-ce qui sépare le drôle de l'ignoble ?

Plus spécifiquement ici, est-ce que se moquer d'un faible est drôle ? Est-ce qu'évoquer la faiblesse du faible est drôle ? Le faible pouvant être un enfant, un handicapé, un malade, mais aussi un opprimé, comme une femme dans une société patriarcale, un homo dans une société homophobe, un noir dans une société raciste, etc.

On pourrait aussi dire que la limite entre s'amuser du cliché et simplement le ressortir est ténue. Faire reposer une blague sur le fait que les portugais sont sensés être poilus, les arabes voleurs, les juifs pingres, les femmes bêtes, est-ce que c'est se moquer du cliché ou des gens ?

Personnellement, je vois les choses comme ça : la misère, la douleur, l'oppression, sont sources légitimes d'humour, quand on en est la victime. C'est une façon bien connue et très efficace de s'approprier son malheur et d'y survivre. Quand on n'est pas concerné, c'est-à-dire quand on est non miséreux, bien portant, non opprimé, on est dans le domaine de l'ignorance au mieux, de la moquerie au pire, et le moins qu'on puisse dire est que c'est un manque de respect. On peut le choisir, mais il faut l'assumer. Enfin, quand on est carrément de l'autre coté du manche, c'est-à-dire quand on est affameur, tortionnaire, oppresseur, là on quitte définitivement le domaine de l'humour pour rester dans le domaine de la malveillance.

On peut coupler ça à l'auditeur, qui peut également être concerné, non concerné, ou de l'autre coté du manche. Alors l'humour prend tout autant de significations différentes : dénonciation, protection, affirmation de son pouvoir, etc. Dans un pays dominé par l'église, se moquer des curetons, c'était salvateur. A l'inverse, dans un pays qui pourchasse la femme voilée, se moquer d'elle c'est en rajouter à son malheur. Entre homos, faire des blagues sur les homos permet de partager une expérience commune, se rassurer, se serrer les coudes. Quand un homme fait une blague sur les blondes sans réaliser que la nana en face, elle en entend 5 par jour, ce à quoi s'ajoute les commentaires sur son physique et les mains aux fesses dans le métro, c'est être méconnaissant et insensible. Aux USA, un noir a quelque part le droit implicite d'utiliser le mot "nègre" ("nigger", très agressif et péjoratif en langue anglaise), un blanc non. idem en France, il n'est pas rare de considérer que les homos ont le droit d'utiliser le mot "pédé", alors que le même mot utilisé par un hétéro sera entendu comme malveillant.

On peut s'insurger contre ces états de faits, mais à mon avis, c'est en vain. La société et son histoire étant ce qu'elles sont, nos paroles portent parfois des notions d'insultes ou à l'inverse de respect, et l'humour n'est, finalement, jamais une réelle raison de s'en affranchir.

Devant toute blague (et à vrai dire d'autres sujets...), j'aime me poser la question : est-ce que les gens y sont traités avec respect ? Si la réponse est non, on peut décider que c'est drôle si on le souhaite, mais la réalité reste là : on a manqué de respect à des gens. Personnellement, ça a tendance à m'empêcher de rire. Même si ça n'est pas toujours.

Certains appellent ça la dictature du politiquement correct, moi j'appelle ça le respect de l'autre, voire, en particulier, la protection des faibles.

En ce sens, rire entre hommes blancs hétéros valides des femmes, des noirs, des homos, des handicapés, et bien non, ça n'est pas drôle, c'est simplement entretenir un système de domination que, de mon coté, j'exècre.

Finissons en disant qu'heureusement, il est tout à fait possible et même plutôt facile de rire d'autres choses Le sujet ici est plein de blagues hilarantes ne reposant pas sur la douleur des autres, autant ne pas s'en priver !


Non rien.
Masha
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arsenelapin a écrit :
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
La maman de Dracula:

Dradra, depeche toi de finir ta soupe sinon elle va coaguler
billou
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Masha a écrit :
arsenelapin a écrit :


Non rien.
ZePot
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Basstyra a écrit :

Le topic lyrics d'Alexlalachant c'est pas ici
8oris
  • 8oris
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Basstyra a écrit :

En ce sens, rire entre hommes blancs hétéros valides des femmes, des noirs, des homos, des handicapés, et bien non, ça n'est pas drôle, c'est simplement entretenir un système de domination que, de mon coté, j'exècre.


Quel ramassis de conneries et de PC (et encore je ne cite qu'une phrase)! Du coup, une femme blanche homo qui ne s'est jamais faite violée, elle peut rire de quoi? Un homme noir riche, handicapé et raciste, il peut rire de qui? Et le mec qui a été handicapé et qui ne l'est plus, ça se passe comment?
Ce que tu croies être des règles de bienséances sont finalement le meilleur moyen d'ajouter du clivage entre les gens.
On peut rire de tout mais pas avec tout le monde, selon la sensibilité de chacun, non pas selon une appartenance à un quelconque groupe qui se distingue par une caractéristique physique, sociale ou autre.
J'ai bossé un an avec un mal-voyant qui était le premier à se marrer quand on lui disait "bien vu l'aveugle". Bref, c'est vraiment du cas par cas.
guitarrero
Toto, arrête ! je te l'ai déjà dit : arrête de mettre tes doigts dans le nez de ton grand père
la prochaine fois je ferme le cercueil


Un garçonnet passe à côté d'un moine très bedonnant, il s'arrête, le toise, et lui dit en
ricanant:
"Ça t'apprendra à te déguiser en gonzesse !!


un garçonnet et sa grand mère croisent une femme enceinte
le petit dit : "qu'est-ce qu'elle a ? "
Ca s'appelle de l’hydropisie, de l'eau dans le ventre , si tu préfères
et il répond : et le bébé , il sait nager ? "
rien ne sert de courir si tu ne sais pas où tu vas!
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8oris a écrit :
Basstyra a écrit :

En ce sens, rire entre hommes blancs hétéros valides des femmes, des noirs, des homos, des handicapés, et bien non, ça n'est pas drôle, c'est simplement entretenir un système de domination que, de mon coté, j'exècre.


Quel ramassis de conneries et de PC (et encore je ne cite qu'une phrase)! Du coup, une femme blanche homo qui ne s'est jamais faite violée, elle peut rire de quoi? Un homme noir riche, handicapé et raciste, il peut rire de qui? Et le mec qui a été handicapé et qui ne l'est plus, ça se passe comment?
Ce que tu croies être des règles de bienséances sont finalement le meilleur moyen d'ajouter du clivage entre les gens.
On peut rire de tout mais pas avec tout le monde, selon la sensibilité de chacun, non pas selon une appartenance à un quelconque groupe qui se distingue par une caractéristique physique, sociale ou autre.
J'ai bossé un an avec un mal-voyant qui était le premier à se marrer quand on lui disait "bien vu l'aveugle". Bref, c'est vraiment du cas par cas.


Tu as visiblement décidé de lire dans mon texte des choses que je n'ai pas écrites. Le résultat est troublant : tes critiques ne me semblent pas me viser (ai-je décrété de quoi devait rire untel ou unetelle ?), et je suis d'accord avec l'essentiel ce que tu affirmes par ailleurs.

Selon la sensibilité de chacun, oui, c'est bien ça, on parle bien de la même chose. Je parle de respect, c'est un coté du sujet, disons l'expression. La sensibilité, c'est l'autre coté, la réception. Les deux interagissent. Moi perso, devant un aveugle, je vais éviter cette blague, par respect. Mais si ensuite il s'avère que lui-même l'accepte, je me le permettrai peut-être.

On pourrait aussi argumenter qu'il riait peut-être pour se faire accepter, c'est un phénomène connu. Mais là on rentre dans le domaine de la supposition, alors je passe.

A noter que justement, ici sur g.com, on ne maitrise pas son auditoire, on ne maitrise donc que sa propre expression. La sensibilité des autres nous étant inconnue, il ne nous reste que le respect. Je crois que ceci permet de comprendre assez bien les réactions récentes ici.

Ceci étant dit, sensibilité ou pas, certaines blagues ne font que reproduire de l'oppression, et je maintiens que se cacher derrière l'humour pour ça, c'est difficilement justifiable.

Dans tout les cas le sujet est éminemment compliqué (voire carrément casse-gueule), mais m'a toujours semblé et me semble de plus en plus passionnant, pour ce qu'il dit que la société et de la vision qu'on en a.

En ce moment sur backstage...