Contrairement à la France nourrie de ses littéraires expressions (je chambre exprès; rien de méchant sous mon clavier), foin des "patatras" lorsque l'on tombe.
Même pas "Paf" ni "Pan" ni "Boum" !...
Ce n'est pas qu'en Belgique on ne tombât point (qu'on ne kée pas), non, ce n'est pas ça. C'est juste qu'on désigne ça + communément par le vocable : "Banf' et berdanf'"
Même les "etc." ou les "ceci-cela / j't'embrouille" se remplacent tout aussi avantageusement par "Et tchic et tchac" !...
Rappelons qu'en Belgique on ne va pas aux toilettes, mais à la toilette.
De mauvaises langues prétendent qu'en France on va "aux" toilettes parce qu'il faut en faire plusieurs avant d'en trouver une propre.
Ce que je valide amplement après 30 ans passés sur Paris et alentours.
On ne dit pas : "Sur l'entre-temps, voici Etienne qui nous arrive". On préfère : "Tiens ! v'là Etienne qui s'amène. (prononcer : "sa-main-ne", en traînant bien sur "main")...
Mieux valant prévenir que guérir, ne soyons donc pas surpris (saisis) qu'Outre-Quiévrain un chauffe-eau devienne instantanément un Bulex et une perfusion un Baxter.
En fin de conversation, au téléphone ou dans la rue, après vous être mis d'accord avec votre interlocuteur (genre : "on est toujours o.k. pour se voir demain à 10 heures ?"), ne lui dites pas : "on fait comme ça ?" ou "c'est entendu ?" : dès l'ex-frontière franchie, pour éviter de passer pour un précieux je vous recommande le convivial : "ça va ?" (mais à placer en toute-fin de conversation : pas au début comme au pays du camembert).
(En Belgique l'équivalent du "ça va ?" français serait plutôt "comment ça va ?").
Décidément en Belgique on ne prononce pas toujours (toudis) tout comme en France, et inversement. Et réciproquement. Et ainsi de suite. Etc.
Même qu'en Belgique, bah on dit "Gelbique" pour "Belgique"
Arf !... Zut ! (euh... enfin Merte, quoi) : j'en avais noté d'autres qui me revenaient épisodiquement mais elles se sont ventilées dans mes dizaines de feuilles de chansons en chantier...
Euh... pardon; rectification : "que je suis occupé à écrire".
Mais ça reviendra
En attendant, je vous fais de grosses bises.
Enfin... des grosses baises, je veux dire ...