Ca fait partie des incohérences des libéraux. Ils critiquent la lourdeur de l'Etat et les règles qui empêcheraient le patronat et l'actionnariat de gagner le max de sous en paix, mais ils se complaisent dans des postes grassement rémunérés par l'argent public, le "rétropantouflage". Et de cumuler les avantages après la fin de leurs fonctions avec des activité très rémunératrices. Ca donne des personnes se gavant d'argent public et qui crachent à la gueule des fonctionnaires, les considérant comme inutiles et trop cher. A l'origine la rémunération des fonctions électives, c'était pour permettre à tout le monde de pouvoir prétendre à ces fonctions, sans distinction de ses ressources (ne pas les rémunérer aura pour effet de laisser ces fonctions électives à ceux qui ont suffisamment de ressources par ailleurs pour pouvoir occuper ces fonctions). La rémunération des fonctions électives même si elle permet l'élection de député d'extraction populaire (dont la droite bien embourgeoisée se moque gaiement, Cf Delogu), entretient une vraie professionnalisation de la vie politique. "Politique" devient un métier très rémunérateur, d'autant plus quand on joue le jeu du pantouflage et de la confusion public/privé...
Avec Macron, on a vu une nouvelle génération d'aspirants politiques, qui se sont positionnés, qui adorent le mélange des genres et prétentieux. Ca a donné la Macronie, entre la vente des intérêts français au privé, aux grands groupes, à la finance, l'action politique confiée en grande partie au consulting privé (Mc Kingsey et autres) qui va forcément appuyer cette direction, et cela mène à la situation actuelle, un pays en faillite, car très mal géré. Pourtant ils se vantaient réellement d'être plus compétents que les autres, que tout ça ils maitrisent car ils connaissent la finance et l'entreprenariat... Faut toujours se rappeler que c'est toujours la banque qui gagne à la fin...