Lao a écrit :
Le problème soulevé je pense c'est "tu cotises en Suisse" mais "tu travailles en France".
Oui, et dans la même optique que la privatisation des bénéfices et la mutualisation des pertes.
Cette dernière étant toujours pour les mêmes.
Alors petit rappel :
Citation:
L’Agirc et l’Arcco : à l’origine, deux caisses de retraite complémentaire
La retraite de base relève de la Sécurité sociale, mais la retraite complémentaire relève de l’Agirc-Arcco pour les salariés du secteur privé. Si vous êtes salariés de l’industrie, du commerce, des services ou de l’agriculture, vous dépendez donc de l’Agirc-Arcco pour votre retraite complémentaire.
Avant le 1er janvier 2019, le régime Agirc et le régime Arrco étaient deux caisses de retraite distinctes :
l’Agirc (Association Générale des Institutions de Retraite Complémentaire des Cadres) gérait le régime de retraite complémentaire de tous les salariés cadres
l’Arrco (Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des Salariés) gérait le régime de retraite complémentaire de tous les salariés : ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise et cadres
Déjà à l'origine les cadres ne cotisaient pas sur la même caisse : plus de cotisations mais plus de retraite.
Si tu as un gâteau mais avec moins de parts à couper, les parts sont mathématiquement plus grosse.
( Pour cela que l'on ne mélangeait pas les torchons avec les chemises).
Accueillir gracieusement ce genre d'exilés ou réfugiés pour l'équivalent "Argic" Suisse a sûrement une raison qui sert les 2 parties ( a dire les cadres français concernés et la caisse de retraite Suisse) qui est sûrement plus généreuse que la française. Gagnant gagnant !
Vu la taille de la France, et de la Suisse, avec la population en proportion correspondante. Si tu additionnes les parts de petits salaires pour la France , et les parts des gros salaires pour la Suisse, tu as 2 gâteaux. Pas trop dur d'imaginer que côté France la part pour chacun sera bien plus petite que côté Suisse.
En bref tu planques ton butin pour ne pas le partager, surtout que demain s'annonce vraiment mal.
Une sorte de replis communautaire.