La forme est un peu différente, mais le fond reste le même. Gros son très actuel, rythmique lourde et thème entêtant... Non, ce n'est pas le dernier Satriani, mais bel et bien le nouvel opus du Manu Livertout Band. Le guitariste musculeux, qui joue sur Ibanez et toujours accompagné de son chapeau, nous livre ici son troisième album.
Les influences du quartet sont clairement affichées, au point que l'on trouve, au milieu de l'album, une reprise d'Ice 9 du maître Satch. La reprise est plutôt réussie et vire rapidement au tribute lorsqu'interviennent dans les soli Patrick Rondat, Christophe Godin, Pascal Vigné, Kermheat et Steven Blackwords, rien que ça ! Le morceau prend du coup un véritable coup de jeune.
Mais Joe Satriani n'est pas le seul des grands cités dans cet album : on retrouve également un morceau hommage nommé Dimebag dédié, bien sûr, à Dimebag Darrell (Damage Plan, Pantera) disparu trop vite pour toute une génération fan de gros son et de riffs puissants.
Quant aux quelques morceaux chantés, ils sont dans la mouvance du « Metal US » à la Linkin Park. On aime ou on n'aime pas, mais ces chansons restent assez bien fichues...
Alors, même si le concept n'est pas neuf, même si le son n'a rien de révolutionnaire, les compositions restent excellentes et les parties guitare sont exécutées de main de maître.
The Bounder s'écoute finalement très facilement sans se prendre la tête et sans se la raconter. Eh non, en France, il n'y a pas que la variété et les chanteurs de la Star ac, il y a aussi des Guitar Heros, et ça fait du bien de le savoir. Un album qui ferait honneur à la discothèque de tout fan de Metal Instru.
Note de Guitariste.com 3/5
Album disponible sur
http://www.guitareuroshop.com,
http://www.guitar9.com ou sur le site du groupe.