Les bois utilisés n'ont rien d'inhabituel pour des guitares Takamine haut de gamme (caisses en sapele, table massive en epicea pour la Kunoichi et en cèdre pour la Yozakura) ainsi que des finitions superbes.
Justement, parlons de ces finitions parce que Takamine a donné dans le concept, et je le confesse, j'adore quand ils partent dans ce genre de trip... Surtout quand le résultat est à la hauteur. Les modèles Kunoichi et Yozakura sont des hommages au Japon : le pays et une partie de son histoire.
Tout dans le modèle Kunoichi, de la forme OM à l'évocation d'un kimono sur la tête, renvoit à ces femmes ninja que le Shogun envoyait en mission d'espionnage voire pire. Aucun homme ne résiste à une belle femme, et je crois que Takamine voulait qu'aucun guitariste ne résiste aux charmes ma foi très discret de cette belle guitare.
Le modèle Yozakura est quant à lui plus buccolique avec l'évocation du printemps Japonais, la saison de la floraison des cerisier (le Sakura). C'est cette évocation qui est figurée par les inlays en forme de fleurs de cerisier et la rosace en forme de croissant de lune.
Cela peut paraître anodin de parler de finitions ainsi, mais elles sont tout de même la preuve, s'il en fallait, de la qualité impeccable du travail fourni par les luthiers de Takamine dont la réputation des instruments n'est de toute façon plus à faire. C'est du haut de gamme en série limitée, alors le prix s'en ressent (Kunoichi : 2390€, Yozakura : 2271€) mais que c'est beau !
Dans un registre moins japonais et plus abordable en terme de prix (489€) Takamine lance également le modèle Biker (EG481SCX) : électro-acoustique à pan coupé, finition noire et rosace « châine de moto ».
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