Un concours avec l'association Music76 proposait de gagner une guitare et d'assister au concert de Steve Howe et Martin Taylor. Des moments forts !
Rappelez-vous : l'association Music'76, avec plusieurs partenaires dont Guitariste.com et Guitare Live, organisait deux concerts de Steve Howe et Martin Taylor « Masterpiece guitars tour », le premier le 8 décembre dans la salle La Traverse à Cléon et le second le 9 décembre à Lillebonne au centre Juliobona.Avec, à l'occasion d'un concours par tirage au sort, des places gratuites et une guitare à gagner.
C'était aussi le moment idéal de découvrir deux premières parties de talent, Mary et Parce qu'il en fallait un.
Résultat ? Lors de la soirée, Bastien Lecomte est devenu l'heureux propriétaire d'une superbe guitare PRS. C'est son papa qui a reçu la guitare sur scène, remise par moi-meme (Bruno Debard) en présence de Jean-Marc Thomas de music'76, Luc Leboisselier du magasin All music II (photo) et Marylise Nancel du quotidien Courrier cauchois.
Lors des concerts, la magie des deux monstres sacrés a opéré. Tout le monde connaissait Steve Howe, son parcours, ses références, sa technique hors pair, mais pour beaucoup Martin Taylor allait être une complète découverte. Martin a fait l'unanimité tant pour son jeu extraordinaire que sa gentillesse, et sa complémentarité évidente sur scène avec Steve.
La première partie donnait à deux jeunes artistes talentueux du département l'opportunité de se produire sur scène en ouverture des têtes d'affiche. C'était l'occasion de jouer devant un large public et dans de très bonnes conditions acoustiques. Que ce soit Mary, guitariste chanteuse folk à Cléon, ou le groupe « Parce qu'il en fallait un » en chanson française, ces prestations fraîches et sympathiques ont remporté un succès mérité.
Revenons à nos deux phénomènes. Côté technique Steve utilise une guitare folk Martin MC 28 de 1980 et Martin une guitare jazz Vandem « Martin Taylor Artistry » de 2001. Les sets commencent par quelques pièces extraites de leur album en commun (« Smile » ou « Two teardrops ») jouées en duo, pour ensuite laisser place à des prestations solo de nos deux maîtres de la six cordes.
Steve a un jeu très technique, très mélodique, proche des grands guitaristes de picking comme Chet Atkins à qui d'ailleurs il rend hommage (« Trambone »). Nous avons eu le droit à de sublimes adaptations de titres de Yes (« To be over » de Relayer ou « Mood for a day » de Fragile), des pièces instrumentales de ses albums solos et même des bons vieux blues des familles (Steve Howe chantant du Big Bill Broonzy, on n'entend pas ça tout les jours)
Martin, c'est le feeling à l'état pur, avec une aisance hors du commun. Il prouve une fois de plus que simplicité et efficacité font bon ménage. Non content d'être un mélodiste hors pair, techniquement c'est un monstre de talent. On a vu quelque chose d'incroyable sur scène : sans sample ni enregistrement, il nous joue séparément cinq thèmes pour ensuite les additioner les uns avec les autres, terminant par un ahurissant final lui valant la standing ovation d'un auditoire médusé.
L'émotion est à son comble quand il nous livre une version personnelle de « L'hymne à l'amour » de Piaf ou quand il rend hommage à son fils tragiquement disparu. Le jazz (« I got rythm ») ou encore la bossa (« The Dolphin ») ont complété sa palette.
Le final des concerts voit à nouveau Steve et Martin offrir des titres en duo pour le plus grand bonheur des spectateurs (« Down at Cocomo's », « CC Rider »). Ces concerts ont été la confirmation que Steve Howe reste une des références en matière de guitare, mais surtout que Martin Taylor, comme se plaît à le signaler Pat Metheny, est certainement l'un des plus impressionnants guitaristes solo de toute l'histoire de cet instrument.
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