Et c'est vous qui pourrez proposer vos questions sur les forums à votre star préférée ! Ensuite, nous creusons tout ça avec lui (ou elle), que ce soit sous la forme d'interview ou dans un cours en vidéo à paraître avec Pascal Vigné, prof de Guitare Live et enseignant au MAI.
Le premier gratteux que nous vous proposons « d'interviewer » avec votre participation, c'est Kiko Loureiro. Le guitariste d'Angra s'est fait connaître pour son jeu technique véloce, avec une pratique de haut niveau du legato ou du tapping à deux mains.
Kiko Loureiro sera au cœur d'une master-class du MAI le 18 septembre. L'école, qui invite régulièrement des pointures internationales comme Ron Thal, Tony McAlpine ou Mathias Eklundh, accueillera Pat Travers en octobre.
Vous voulez connaître les astuces du guitariste brésilien, sa façon de travailler la guitare ? L'histoire de son modèle signature ESP ? Vous rêvez de lui poser une question qui vous brûle les lèvres depuis un moment ? Dépêchez-vous et profitez de l'occasion en postant votre question sur le fil de discussion consacré de cet article.
La meilleure question posée sur le forum jusqu'au 18 septembre à 12h (midi quoi, heure de Paris) permettra à son auteur de gagner un abonnement Guitare Live de 6 mois (valeur : 29 euros TTC) !
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Voici ce qu'expliquait le musicien à Guitare Live en février 2005 lors de la sortie de son premier album solo No Gravity.
Guitare Live : Le premier « Enfermo » démarre fort, très rapide avec des tensions, de la disto et pas mal de fougue. Peut-être trop. Nul doute qu'il plaira aux amateurs de heavy. Mais au début, j'ai trouvé ça presque dommage. Car quand on écoute l'album entier, d'autres morceaux acoustiques ou mélodieux font de toi un guitariste qui peut plaire à un large public, pas seulement rock !
Kiko Loureiro, avec un accent brésilien inimitable : Cet avis m'intéresse car c'est difficile pour moi de savoir comment l'album est perçu. J'aime beaucoup la musique instrumentale, et des guitaristes comme Steve Vai ou Joe Satriani, Stanley Jordan. J'adore aussi la musique brésilienne. Pour un premier album, c'était difficile de trouver un chemin et un son. Le public me connaît comme un guitariste de heavy-metal et pas comme un guitariste au sens large, enfin je crois. J'aime le heavy, l'album comporte quatre chansons assez fortes. Mais les autres compositions sont plus proches de la guitare rock des années 80, et deux titres acoustiques ont un caractère très brésilien. En fait, tous mes morceaux ont quelque chose de latin. Même s'il y a de la distorsion, j'ai toujours la musique brésilienne naturellement en moi, et ça se sent au niveau rythmique.
Les titres sont très travaillés et couvrent différentes techniques, différents tempos. Tu as voulu prouver au monde que tu pouvais être l'égal d'un Satriani ?
KL : Non, c'est juste l'envie de faire un album de guitare. Quand j'étais adolescent, j'écoutais souvent des albums instrumentaux. C'était un rêve pour moi de faire pareil un jour. Avec Angra, ce n'était pas possible et les tournées, les nombreux concerts ne m'en laissaient pas le temps. J'ai gardé beaucoup d'idées qui n'ont pas pu être exploitées lors de la composition de Temple of shadows, le dernier album d'Angra (sorti en novembre 2004, ndr). J'ai alors contacté Mike Terrana pour jouer les pistes de batterie.
Pourquoi lui ?
KL : Il sait jouer dans de nombreux styles différents, rock, jazz, latin…Il a un jeu puissant et est très professionnel. Il m'a demandé «Tu as combien de jours pour enregistrer en studio ?». J'ai répondu deux. Il a tout joué en une journée, et ajouté quelques mesures qui manquaient le lendemain. J'ai juste eu à lui expliquer ce que je voulais, il sait jouer en peu de temps car il écrit très vite la musique.
Impressionnant…Vous vous étiez quand même vu auparavant non ?
KL : Oui. On s'est rencontré au moment de la Frankfurt Messe. Mike habite à Hambourg et pendant trois jours, je suis resté là-bas pour lui faire écouter mes idées de morceaux. J'ai tout organisé à ce moment là : nous avons enregistré la batterie puis les autres instruments en Allemagne au studio House of Audio, et j'ai composé et enregistré tout l'album dans la foulée, en 23 jours. C'était un pari un peu fou, car je n'avais pas eu le temps de travailler quoi que ce soit avant, j'étais à fond sur les projets d'Angra. Le groupe est très connu au Brésil, nous passons à la radio, avec des concerts dans les grands festivals pop ou rock. Alors dans No Gravity, beaucoup de parties et de solos ont été écrits ou improvisés dans l'urgence, juste au moment de l'enregistrement. C'est le cas pour «Beautiful langage», un titre acoustique de guitare brésilienne créé sur le moment au studio. J'ai l'habitude de composer dans l'instant.
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Le portail Guitare Live :
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Le site de l'école MAI :
http://www.maifrance.com
Le site officiel de Kiko Loureiro :
http://www.kikoloureiro.com.br/