Led Zeppelin II, sorti fin 1969, marquait un changement de son radical par rapport au premier album, sorti plus tôt dans la même année. Côté guitare, Page était passé de la Telecaster à une Les Paul sunburst de 1959 qu'il avait rachetée à Joe Walsh, mais son ampli était aussi différent : après un petit combo Supro Coronado qui avait craché son venin sur le premier opus, il est passé sur un Marshall Super Lead, la fameuse tête Plexi, un modèle de 100 watts. Mais Page cherchait un ampli plus puissant et capable de retransmettre au mieux les différentes nuances de son jeu, et c'est exactement ce qu'il a trouvé en faisant modifier cette tête par un artisan américain nommé Tony Frank. Ainsi, Page a trouvé son Graal sonore qu'il a ensuite utilisé pour les concerts et albums légendaires de Led Zeppelin.
C'est cette version du fameux circuit que l'on retrouve au coeur du Sundragon Super Dragon, un demi-stack (une tête avec son baffle 4x12) en édition limitée. La marque Sundragon vous dit peut-être quelque chose, puisqu'elle avait déjà proposé une réplique du combo Supro en 2019, une édition limitée vendue à plus de 12 000 dollars qui était aussi disponible en édition "normale", faîte à la main aux USA pour le tiers de ce prix. Derrière le nom Sundragon, on retrouve justement Jimmy Page, qui donne ainsi la légitimité ultime au modèle, mais aussi Mitch Colby, le fondateurs de la marque boutique Colby Amps, et Perry Margouleff, un producteur de musique qui est aussi l'un des plus grands collectionneurs de guitares du monde.
Ce trio de choc n'annonce pas de prix pour le magnifique Sundragon Super Dragon, mais avec 50 exemplaires fabriqués seulement, on s'imagine bien que ça ne sera pas accessible à tous. On croise quand même les doigts pour qu'ils lancent ensuite une version non-limitée.
Plus d'infos sur le site de Sundragon.