Jouez sale, laissez vos enceintes rompre légèrement. SI vous jouez sur une acoustique, n'hésitez pas à laisser les cordes claquer contre le manche ou bourdonner.
Apprenez les pentatoniques mineures sur le bout de doigts, en particulier celle de Mi et de La, chères à Hopkins. Sa force n'était pas son solfège mais sa classe.
Aux doigts ou au médiator, faites entendre vos notes. N'ayez pas peur de l'occasionelle basse arrivant à l'improviste.
Hopkins se fichait du moment auquel il devait changer d'accord en jouant ses morceaux. Certains accords s'étendaient un moment e plus, d'autres étaient raccourcis. « Lightnin' change quand Lightnin' veut changer » était sa maxime.
Hopkins donnait des introductions à ses morceaux, souvent à partir d'une mélodie tirée de ceux-ci. Elles sonnaient parfois aléatoires. « Come Back Baby » illustre ce réflèxe d'Hopkins ainsi que son jeu très dur.
Ne copiez pas Hopkins à la note près. Lui-même jouait rarement les mêmes solos et approchait ses chansons de différentes manières. Il improvisait.
Ses solos étaient pleins de répétitions, de notes « anxieuses » qui donnaient du caractère à son blues. Construisez un plan à six notes environ sur la pentatonique et commencez par jouez la même note trois à cinq fois de suite. Revenez-y, encore et encore, après quelques mesures. Surtout, prenez des risques.
L'article original (en anglais).
Pour aller plus loin dans la technique, Brice Delage et Guitare Live ont déjà commencé à se pencher sur le blues à la guitare et ses héros, tels John Lee Hooker et Billy Gibbons.