Sam « Lightnin' » Hopkins, héros de Billy Gibbons (ZZ Top), transmettait à la perfection les émotions du blues dans son jeu de guitare. Gibson l'a décrypté sur son site internet.
Gibson donne plusieurs conseils pour approcher le style de Lightnin' Hopkins.Jouez sale, laissez vos enceintes rompre légèrement. SI vous jouez sur une acoustique, n'hésitez pas à laisser les cordes claquer contre le manche ou bourdonner.
Apprenez les pentatoniques mineures sur le bout de doigts, en particulier celle de Mi et de La, chères à Hopkins. Sa force n'était pas son solfège mais sa classe.
Aux doigts ou au médiator, faites entendre vos notes. N'ayez pas peur de l'occasionelle basse arrivant à l'improviste.
Hopkins se fichait du moment auquel il devait changer d'accord en jouant ses morceaux. Certains accords s'étendaient un moment e plus, d'autres étaient raccourcis. « Lightnin' change quand Lightnin' veut changer » était sa maxime.
Hopkins donnait des introductions à ses morceaux, souvent à partir d'une mélodie tirée de ceux-ci. Elles sonnaient parfois aléatoires. « Come Back Baby » illustre ce réflèxe d'Hopkins ainsi que son jeu très dur.
Ne copiez pas Hopkins à la note près. Lui-même jouait rarement les mêmes solos et approchait ses chansons de différentes manières. Il improvisait.
Ses solos étaient pleins de répétitions, de notes « anxieuses » qui donnaient du caractère à son blues. Construisez un plan à six notes environ sur la pentatonique et commencez par jouez la même note trois à cinq fois de suite. Revenez-y, encore et encore, après quelques mesures. Surtout, prenez des risques.
L'article original (en anglais).
Pour aller plus loin dans la technique, Brice Delage et Guitare Live ont déjà commencé à se pencher sur le blues à la guitare et ses héros, tels John Lee Hooker et Billy Gibbons.
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