Après plusieurs prototypes, les caractéristiques du modèle Studio sont définitivement fixées en 1968 : la guitare reprend la forme des Les Paul STD et Custom, absentes du catalogue Gibson depuis 1960 mais réintroduites cette année-là. La tête est bordée d’un filet blanc et est ornée d’une tulipe en Nacrolaque. Roger et André Jacobacci, avant Tony Zemaitis et Dan Armstrong ont été parmi les premiers à utiliser les mécaniques allemandes Schaller. Le manche est en acajou deux pièces, la touche en ébène et les repères en blocs. Elle porte une frette zéro, 21 puis, à partir de 1974, 22 cases (à noter que la guitare personnelle de R. Gimenes a elle 23 cases) pour un diapason de 65 cm. Le manche, collé, rejoint le corps à la 16ème case. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une guitare solid-body : un fond plat et une table bombée sont rapportés sur un corps composé de 2 blocs en acajou collés puis largement évidés. Comme sur la Les Paul Custom, table et fond sont bordés d’un filet laminé blanc/noir. Elle est équipée de 1, 2 (Studio 2) ou 3 (Studio 3) micros Benedetti, d’un contacteur marche arrêt par micro ainsi que d’un contacteur de prise directe à l’ampli, d’un réglage de volume et d’un réglage de tonalité. Elégance suprême, la guitare ne comporte aucune défonce facilitant l’accès à l’électronique et les fournitures, dont le cordier rectangulaire maison, sont plaquées or. Comme la Duo Jet de R. Gimenes, la Studio est noire le plus souvent, parfois noyer mais plus rarement sunburst, rouge, blanche ou bleue. Photo - Jacobacci Studio 3 1968. Notez le corps plus large qu’à l’habitude. Collection Philippe et Lionel Lumbroso. Photo Stanislas Grenet. |
||||
|
||||
|
||||
Marc Sabatier est co-auteur du livre et webmaster du site http://lesguitaresjacobacci.free.fr
|